L'histoire :
Rika et Tajima ont réussi à se rendre à l’aéroport mais, une fois là-bas, le constat est plutôt négatif : il n’y a même pas mille personnes alors que, en temps normal, il devrait y en avoir au moins trente mille (en comptant le personnel, les voyageurs, les clandestins...). En discutant avec les forces de l’ordre présentes, ils apprennent également qu’il n’y a seulement qu’une cinquantaine de personnes armées, les civils sachant manipuler les armes étant comptés dans le lot. Le capitaine leur fait également part de son plan : il y a un réservoir d’essence à un kilomètre du bâtiment où ils se trouvent et il propose à Rika et Tajima de s’y rendre pour asperger les malades présents sur les pistes avant de les brûler. Les deux jeunes gens acceptent cette mission mais, une fois qu’ils ont atteint le réservoir, Rika se rend compte que Tajima a été mordu... Pendant ce temps-là, Takashi explique au père de Saya que lui et Rei souhaitent repartir à la recherche de leur famille, quitte à ne pas être de retour dans deux jours pour le grand départ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que ce volume s’annonçait intéressant de par les querelles au sein des groupes dans le tome précédent, la déception est plutôt au rendez-vous : finalement, les groupes ne changent pas (ou très peu) et chacun reprend sa route de son côté. Il y a pourtant un aspect intéressant avec l’envoi de missiles EMP (armes permettant de brouiller tout signal électrique dans la zone touchée) : ainsi, la forteresse de la famille de Saya n’est plus si bien protégée et les personnages vont devoir compter sur d’autres ressources. Malheureusement, c’est à peu près tout ce qu’on peut relever de notable mais cet aspect là n’est vraiment pas assez développé. De plus, les personnages souffrent toujours des mêmes clichés exagérés (l‘infirmière nunuche aux gigantesques seins qui a du mal à composer un numéro de téléphone étant le meilleur exemple) et certaines révélations sorties de nulle part sont inutiles, pour ne pas dire qu’elles tombent comme un cheveu sur la soupe (comme le lien entre Rei et le professeur Shidô). Les graphismes sont quant à eux toujours aussi dynamiques, avec des scènes d’action intéressantes. On remarquera particulièrement que les prises en hauteur sont un peu plus nombreuses et bien soignées. Quant au fan-service, si celui-ci est souvent à l’honneur, il n’est malheureusement pas toujours bien mis en scène et cela en devient souvent risible.