L'histoire :
Komuro et Rei traversent la ville à moto et découvrent à quel point la ville est dans un état de désolation lorsqu’un hélicoptère de l’armée les croise. Les pilotes leur font signe mais, malheureusement, n’atterrissent pas pour les récupérer : vraisemblablement, les forces de défense sont débordées et ont d’autres priorités. Après cela, les deux lycéens aperçoivent une voiture de police et, sur l’idée de Rei, s’arrêtent pour fouiller le véhicule. Là, ils trouvent enfin des armes, et le poids des revolvers surprend Komoru. Puis, le réservoir de la moto étant presque vide, ils se rendent dans une station-essence. Malheureusement, les pompes fonctionnent avec une carte de paiement ou de la monnaie et les deux jeunes gens n’ont pas d’argent sur eux. Komuro rentre alors dans le magasin de la station et, armé de sa batte, casse la caisse pour récupérer l’argent. Lorsqu’il ressort de la boutique, il se retrouve en face d’un jeune homme en train de retenir Rei dans ses bras. Visiblement, l’inconnu a perdu la raison et les charmes de Rei ne le laissent pas indifférent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait laissé Komuro et Rei sur leur sortie du bus car ils ne supportaient pas la présence d’un professeur conspirateur autoproclamé chef du groupe des survivants du lycée. C’est donc au travers de ces deux jeunes gens que l’on découvre à quel point l’invasion de zombies s’est répandue vite ainsi que l’ampleur du carnage qui n’a pourtant commencé que depuis une demi-journée. Suivant un déroulement assez linéaire, à la manière d’un jeu vidéo du type Resident Evil, l’intrigue suit leur parcours avec au programme : découverte d’armes, de nouveaux alliés (descendus eux aussi du bus), d’un refuge temporaire, puis de nouvelles armes plus puissantes... Bien que basée sur l’action et le côté survival, l’histoire offre aussi un florilège de fan-service, complètement gratuit mais 100% assumé (et heureusement d’ailleurs, sinon cela serait grotesque), voire même parfois revendiqué. A la fois corrects et dynamiques, les graphismes sont de bonne qualité mais l’on regrettera tout de même que, parfois, les (grosses) poitrines de ces demoiselles aient un rendu trop difforme. En tous cas, ce volume remplit bien sa fonction, celle de nous offrir une histoire de zombies avec du fan-service, ce qui plaira sans nul doute aux amateurs du genre.