L'histoire :
Cobra se rend au palais spatial de Shéhérazade pour demander à la gardienne du palais de s’occuper de Lady car cette dernière a un grave problème : son âme quitte petit à petit son corps. La raison en serait une distorsion temporelle et le pirate demande donc à la gardienne d’administrer à son amie le traitement du « time drive » afin qu’il puisse connaître la raison de cet état. Il s’agit de faire subir à Lady un morcellement temporel et celle-ci se dissout alors dans les méandres du temps. La gardienne et Cobra plongent ensuite au sein du flux temporel généré à partir du corps de Lady pour retourner au moment où la distorsion a été créée. Voyageant tout d’abord au milieu de leurs souvenirs communs, Cobra revoit le jour où Lady aurait du mourir et où celle-ci a choisi à la place d’abandonner son corps humain pour rester auprès de lui sous la forme d’une armaroïde. Tout à coup, la glisse au milieu des souvenirs s’accélère et le pirate est attiré par un trou noir. Pour s’avoir de quoi il retourne, il décide alors de plonger au cœur du phénomène et se retrouve projeté plus de vingt ans plus tôt, à l’endroit où il a rencontré Lady pour la première fois…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, c’est à des chapitres inédits que nous avons affaire ici. Et pas n’importe lesquels : il s’agit ni plus ni moins des origines de Lady, de sa rencontre avec Cobra et du jour où celle-ci est devenue une armaroïde. Du lourd donc. Et plutôt que de nous servir un simple flash-back, Buichi Terasawa nous offre le luxe d’une promenade temporelle où le Cobra du futur rencontre celui du passé. Le scénario est bien trouvé et, comme d’habitude, le background et certains éléments sont vraiment très originaux. Les graphismes sont plutôt magnifiques, ainsi que la mise en couleur, précise et travaillée. Les personnages sont charismatiques, les visages réalistes, et les effets spéciaux sont très bien réalisés. Malgré tout, certains passages en 3D dénotent un peu avec le reste, notamment lorsque Cobra lui-même se voit modélisé par ordinateur. De plus, l’auteur étant de la vieille école, le découpage reste vraiment très classique. Mais cela n’est vraiment rien en contrepartie de la qualité générale de ce nouvel opus. Même si vous n’avez pas lu les autres volumes, jetez-vous sur celui-ci : il peut se lire indépendamment, l’histoire est complète et, surtout, cultissime !