L'histoire :
La jolie Secret, au nom de la police intergalactique, a proposé un marché à Cobra : s’il ramène le « parchemin de Marla », une carte indiquant la source de la magie présente dans l’univers, son casier judiciaire sera entièrement effacé. L’objet se trouve sur la planète Mahadorma où la magie modifie tout, plus précisément sur l’île aux esclaves, une sorte de château fortifié posé au milieu des flots et appartenant à la guilde des pirates. Sur place, Cobra pourra compter sur l’aide de Mario le marionnettiste aux commandes de sa dernière création qu’il considère comme le chef-d’œuvre de sa carrière. Pour s’introduire sur l’île, Cobra se fait donc passer pour un prisonnier. Une fois dans la place, il provoque rapidement une rixe qui lui permet d’approcher suffisamment du chef de la base pour pouvoir user de ses talents de pickpocket afin de lui dérober la clef de la salle du trésor. Profitant du désordre ambiant suite à sa petite manœuvre, Cobra commence à descendre le long de la paroi extérieure lorsque le chef se rend compte qu’il vient de se faire voler la clef et déclenche l’alerte. Alors qu’il évite tant bien que mal des tirs, un homme à tête de poisson propose son aide à Cobra dans sa tentative de pillage du trésor, en échange d’une part bien entendu, mais le pirate refuse, lui prouvant derechef qu’il peut bien se défendre tout seul. Le poisson comprend alors qu’il s’agit du célèbre Cobra, mais il ne compte pas le lâcher pour autant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est une histoire totalement inédite et en deux volumes que nous propose Buichi Terasawa pour cette édition de luxe et en couleurs, entièrement refaite à l’ordinateur. Les rebondissements s’enchaînent peut-être un peu trop vite et le début commence donc trop rapidement, mais l’auteur se rattrape sur la durée en nous menant dans une histoire finalement bien plus longue qu’à ses habitudes. Par contre, c’est encore une fois le monde complètement original qu’il met en place qui capte le plus notre intérêt : dans ce monde où la magie règne, tout objet peut prendre conscience et devenir une sorte de créature vivante, ce qui provoque bien des rebondissements ! On sent que l’auteur s’éclate et se fait plaisir avec des gags, notamment quelques-uns un peu décalés, mais aussi avec les nouveaux personnages qu’il met en scène sans se prendre au sérieux, à l’instar de ce Dracula the third totalement inattendu. Il faut dire qu’un vampire catholique et accro aux séances d’U.V., on n’avait jamais vu ça ! Si les scènes d’action sont moins bien réussies qu’auparavant, cette nouvelle forme d’humour rattrape cela du point de vue scénaristique. Pour ce qui est des graphismes, ceux-ci sont au meilleur niveau de l’auteur, notamment en ce qui concerne les décors en 3D et tous les effets à l’ordinateur. En résumé, un scénario intéressant bien qu’un peu mal mis en scène par rapport à ce dont est capable l’auteur, mais ce volume vaut tout de même largement le coup.
