L'histoire de la série :
Découvrez au travers de multiples histoires ou rencontres, le parcours de l’humanité vibrant à l’approche du phénix, un oiseau immortel qui aurait le pouvoir de donner la vie éternelle. Traqué et chassé durant toute sa vie, il ne pourra s’empêcher de distiller quelques précieux conseils à ceux ou celles venant à sa rencontre.
L'histoire :
Le phénix est un oiseau de légende, qui a la capacité de renaître de ces cendres. Insensible aux flèches et aux lances des hommes, son sang aurait la particularité d’attribuer la vie éternelle. C’est ainsi qu’Uradji, meilleur archer de l’île, meurt en le poursuivant, chutant d’une colline. Nagg’i son petit beau-frère se jure alors de traquer le volatile. Son seul souci est alors de soigner sa sœur Hinakou d’une maladie grave. C’est à ce moment que des gardes du village trouvent un homme errant sur une plage. La sanction pour tout étranger est la peine de mort, mais le pauvre homme se dit alors médecin. Une chance lui est donc accordée : si le dénommé Guzuly arrive à sauver Hinakou, alors il sera épargné. La jeune femme se rétablit et pleure le décès d’Uradji, son mari. Le temps se faisant, la veuve et le rescapé décident alors de se marier. Or, une des nuits qui suivent, des centaines de bateaux accostent afin d’envahir l’île, et il se trouve que Guzuly est l’espion les ayant menés à bon port. Se sentant trahi, Nagg’i jure alors de vaincre les envahisseurs et surtout de tuer son traître de beau-frère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le principe de Phénix, série composée de 11 tomes, est pour le moins original : chaque épisode est différent de l’autre. Autrement dit, les volumes se passent à des époques différentes et avec de nouveaux héros. Tezuka s’est ainsi créé sa propre mythologie autour du phénix. Déjà prolifique à l’époque, l’auteur n’en a pas pour autant bâclé sa série. Son style de dessin reste reconnaissable et présente toujours les mêmes qualités (dynamisme, très « cartoon ») et les mêmes défauts (une trame un peu vieillotte). Le récit est également bien orchestré, alternant les passages épiques (les nombreuses batailles), d’humour (le nez de Saltahiko) et fantastiques (les apparitions du phénix). La réédition de Tonkam est cette fois-ci de meilleure qualité que celle de la première édition datant de 2000, couvertures souples, couverture retravaillée ; on a affaire à une « réelle » édition de Phénix. La qualité de ce manga est bien évidemment due à la grande qualité de conteur de Tezuka, qui ne dément pas encore son titre de Dieu du manga, avec ce premier tome à la lecture indispensable.