L'histoire :
Louxor, 7 novembre 1997. Alors qu'ils visitent le temple de Hatshepsout, 62 touristes occidentaux trouvent la mort, sommairement exécutés par un commando de 6 hommes portant des uniformes de police. Perpétré par des membres du mouvement Islamiste Al Gama'a, le massacre dure 40 minutes. A New York, l'agent spécial O'Neil fête sa nouvelle nomination à la tête du contre-terrorisme et de la sécurité nationale, au sein du FBI. Cindy Mayer fait un peu la moue. Le manque d'action de terrain la mine. Le lendemain, au National Strategy Forum, O'Neil fait une présentation sur la menace que font peser les anciens moudjahidines au Moyen Orient. Ces anciens combattants, qui ont été pour la plupart formés et entraînés par la CIA, n'ont pas déposé les armes et rejoignent Al-Qaida, une organisation créée et financée par Oussama Ben Laden. Pour lui, Kaboul est une bombe à retardement. Alors que Clinton félicite O'Neil sur son brillant exposé, un certain Dick Cheney, ancien secrétaire à la défense sous le gouvernement Bush et désormais membre du comité stratégique de DallasGas, ne se gêne pas pour lui faire remarquer agressivement qu'il met des bâtons dans les roues à de puissants compatriotes du secteur pétrolier, en proférant de tels discours...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un troisième tome assez probant, ce quatrième volume des folles aventures de Ben Laden laisse dubitatif. En effet, l'ensemble du scénario des prolifiques Corbeyran et Jean-Claude Bartoll laisse une mauvaise impression de piétinement. Il ne se passe finalement pas grand-chose ici, à part un vague resserrement de l'histoire et les déboires sexuels de Clinton à la Maison Blanche. Si c'est pour respecter le rythme de l'étalement des évènements dans le temps, c'est réussi… mais dans ce cas, sur le plan narratif, c’est un choix plutôt discutable. Car pour le reste, l’endormissement nous gagne. Et puisqu'il faut bien faire animer les personnages, on les fait papoter et bouger via des scènes d’actions qui nuisent à leur crédibilité plutôt qu'autre chose. Bref, on y croit de moins en moins. C'est bien dommage pour une œuvre censée fournir une vision romancée de la réalité... Au dessin, Jef, quant à lui, peine à rendre crédibles les portraits de personnages secondaires, mais néanmoins importants. Le visage de Bill est à ce titre bien déformé…
