L'histoire :
Cela fait 22 heures que Sam Balkins est à l'ouvrage. Le chef du district Sud de Scotland Yard a la pression. On lui a confié une affaire sur laquelle l'Intelligence Service s'est cassée le nez : le laboratoire Briflyco (la Flying British Compagny) est victime d'espionnage industriel. Les fuites et brevets parviennent les uns après les autres à la concurrence étrangère. Balkins a repris la main depuis 4 mois, mais rien n'a changé. Un suspect est identifié : Tom Spears. Ce soir, ils sont huit à le filer, mais le patron n'est pas tranquille : le fog n'a jamais profité aux forces de l'ordre. Les policemen tiennent bon et finissent par pouvoir intervenir lorsque Spears échange quelques mots et un paquet de cigarettes avec ce qui ne peut être qu'un contact. L'interpellation se complique quand l'inconnu sort une arme et ouvre le feu ! Spears est indemne, ce qui signifie qu'on va pouvoir le faire parler. Une fois ramené dans les locaux de Scotland Yard, une huile de l'IS arrive, accompagnée d'un français, Francis Coplan, envoyé en renfort par Paris. L'interrogatoire commence. Mais au bout de quelques minutes, les locaux sont mitraillés ! A l'évidence, on a voulu faire taire Spears...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette quatrième adaptation s'appuie sur le sixième roman de la série, publié en 1954. Quant à elle, « cette vivante adaptation » a été publiée par Aredit en 1970. Elle représente 114 pages sur les 162 que compte le trimestriel. Autant dire tout de suite qu'elle ne nous a jamais convaincus. Si la cuisine n'est pas le fort des angliches, ce Coplan à Scotland Yard est servi à une sauce qui ne prend pas. Une fois le contexte de cette affaire d'espionnage industriel posé, la tension n'arrive guère à décoller, même s'il y a de la viande froide et une demoiselle un peu chaude qui s'offre une partie de jambes en l'air aussitôt son mari déssoudé. Scabreux à souhait. Pas grand chose a en tirer, en réalité, en dehors d'une atmosphère poisseuse qui se dégage d'une narration plutôt ennuyante. Côté dessins, c'est le même artiste qui officie depuis le début de la série. Même si les poses de ses personnages sont assez figées, il se fend de quelques planches qui véhiculent bien l'ambiance froide et lugubre de cette Londres sanglante. S'ensuivent quelques textes dont un de Claude Rank, Palme d'Or du roman d'espionnage 1963. A noter également les adaptations d'un chapitre des aventures de Zip Nolan et surtout de Pamela Waps, alias La Guêpe ! Un tome assez moyen...