L'histoire :
Thierry et Thomas se tirent la bourre sur leur bécane. Ils roulent plein gaz quand soudain, Thomas, d’un coup d’un seul, freine. Thierry s’arrête et se demande s'il n’est pas tombé en carafe. En fait, il n’est pas en panne du tout, c’est juste qu’il vient d’atteindre les 23999 km. Thierry ne comprend pas pourquoi Thomas doit absolument arrêter sa moto à ce kilométrage là. A 24000 km, lui explique t-il, il a une révision à faire, mais il n'a plus un rond pour la payer, alors par sécurité, il préfère pousser sa bécane…
Tandis qu'il fait le plein avec un copain motard à une station service, Thierry bougonne. La raison de cette mauvaise humeur vient de la tirade que lui sort le copain sur les dangers de la moto. En effet, ce dernier explique que ce sont de véritables bombes sur roues qu'ils pilotent : il suffit d'un virage raté pour que la moto se couche, pour que le réservoir se perce, pour qu'il y ait une étincelle, et donc un embrasement complet de la moto ! Et c'est pour éviter cela qu'il ne met jamais plus de 2 litres d'essence à la fois dans le réservoir et qu'il fait donc une pause à chaque station service qu'il croise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le 9ème tome, déjà, de la série de Christophe Cazenove, Hervé Richez et de Bloz est dans les bacs. Le concept humoristique est bien en place : on suit les pérégrinations des fondus de moto, de Piang, Thierry, Thomas, Karine et les autres. Ces fans de motos vivent leur passion pour les deux roues à fond les manettes, au point d’être souvent ridicules dans leur vie quotidienne. Au scénario, Cazenove et Richez imaginent des gags en une planche, avec une chute humoristique à la dernière case. L’humour tourne autour de l’univers de la moto et des motards. Au bout de 9 tomes sur le sujet, l’originalité n’est pas la priorité – surtout que la série n'est pas la seule à exploiter le strict même univers des motards. Les albums se ressemblent tous un peu les uns à la suite des autres. On enchaîne les gags sans fil conducteur précis, au fil des vroums, roooos, brolobrolos et autres bruits de moteurs. Le dessin de Bloz emprunte la veine franquinienne et s’adapte parfaitement au registre de la série. Des personnages gros nez exagèrent sur des motos stylées mais reconnaissables à la marque. Les mises en scène sont tournées de sorte d'appuyer le comique de situation. Les motards et autres amateurs de deux roues apprécieront les scènes amusantes et cocasses qui fourmillent dans cet album.