L'histoire :
Thierry rend visite à un de ses potes fondus de moto, comme lui, grand amateur de bécanes anciennes. Maurice c’est quelqu’un qui a le sens du détail quand il restaure son antique Triumph type « H ». Il déniche les fixations d’origine, utilise l’huile de l’époque, mais surtout, il garde son sens de l’authenticité, car il ne cherche pas à rendre neuve sa selle abîmée. Il porte aussi la tenue de motard d’époque quand il chausse sa bécane. C’est surtout un collectionneur avisé : tout, de sa bécane aux accessoires, est de la même marque. Pourtant, quand Maurice se lance sur les routes avec elle, il n’oublie pas de brancher son GPS sur le guidon. Car il n'a pas trop le sens de l’orientation...
Thierry fait creuser le trou de sa future piscine dans son jardin, quand soudain, le terrassier tombe sur une vieille bécane enterrée. Il hallucine en reconnaissant la carcasse d’une « Terrot RSS », une bécane de collection. Le voilà super emballé pour continuer de creuser dans le jardin, alors que sa femme pique une crise. Le terrassier trouve alors l’astuce pour faire tomber dans les pommes la femme de Thierry. Il lui annonce qu’il vient de déterrer le motard qui allait avec…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dixième tome des Fondus de moto, réalisé par le trio d’auteurs Hervé Richez, Christophe Cazenove (tous deux au scénario) et Bloz (au dessin), met à l’honneur les motos de collection. Les fondus vont ainsi chevaucher une ribambelle de bécanes vintage, pour le plus grand plaisir des lecteurs motards. Au travers d’un fil conducteur amusant – la découverte dans son jardin d’une vieille « Terrot RSS » par Thierry – les modèles vintage vont se succéder, au fur et à mesure des planches qui passent. Le dessin de Bloz garde un style gros nez pour les personnages, évidemment, mais les motos sont impeccablement retranscrites dans un style plus réaliste, tout en restant identifiables pour le motard chevronné. La narration reste hyper calibrée sur le vocabulaire des bikers, tels que brêles, bécanes et autres deux roues vintage. L’humour, clef de voûte de la série, perdure avec tout un tas de gags, de clins d’œil et autres clichés qui vont ravir les dadas des deux roues. Un album dans la lignée des précédents, qui ne se démarque pas, mais ne démérite pas non plus, et qui trouve une respiration d’originalité au travers des vieux modèles.
