L'histoire :
Christie, la copine gothique de Jessica, est plutôt douée en anglais. Afin de peaufiner plus encore la matière, sa prof lui recommande un séjour en immersion à Londres, dans une famille correspondante. Etant donné que leur copine Rona connait très bien une famille qui y vit, le séjour va se concrétiser, avec Rona et… Jessica, qui a bien besoin, elle aussi, de progresser ! Dans les jours qui suivent, les trois copines se mettent d’accord et préparent leur voyage. Il faut juste faire comprendre à Rona que les livres avec lesquels on paie outre-manche, ne sont pas des bouquins, mais la monnaie locale… En attendant de partir, les cop’s doivent affronter le caractère de Cécile qui ne s’améliore pas. Elle est de plus en plus souvent de mauvaise humeur, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse. Le jour du départ, elles doivent également calmer Rona qui a une telle peur bleue de prendre l’avion, qu’elle la communique au pilote ! A l’arrivée, elles sont accueillies par Willoe, une jeune femme de 10 ans leur ainée, qui était venue faire jeune fille au pair en France dans la famille de Rona. Willoe leur fait visiter sa petite maison et leur présente leur chambre. Puis elle leur confie un plan du bus et du métro, et elle part travailler…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture de ce 11ème recueil de gags ne fait pas mystère quant à son contenu : trois filles de la bande de Cop’s vont cette fois effectuer un séjour linguistique à Londres ! Ce séjour débute à la page 14 ; avant cela, une courte thématique traditionnelle au sein de leur collège, concerne le caractère insupportable de Cécile. Dès lors que les cop’s sont en Angleterre, la série se renouvelle logiquement. Le changement de décors offre autant de pistes de déclinaisons au scénariste Christophe Cazenove, que la destination comporte de clichés : le voyage en avion, la circulation à gauche, la météo britannique typique, le changement d’heure, les gardes immobiles de Buckingham, la difficulté de s’exprimer dans une langue qu’on ne maîtrise pas du tout (du tout)… La découverte de cette culture se mixe à la crucherie abyssale de Rona et les gags gentillets se déroulent ainsi quasiment sans forcer. Au dessin, Philippe Fenech reproduit la griffe humoristique dynamique bien en place qu’on lui connait et qu’on apprécie. What else ?