L'histoire :
Jessica propose une soirée cinoche à Murielle. Mais celle-ci est flippée car ça tombe un vendredi 13. Or les vendredi 13, il se passe sans cesse des trucs bizarres, voire dangereux, voire mortels. D’ailleurs, dans sa famille, toutes les catastrophes sont liées à un vendredi 13. Jessica met un frein à son délire : sa soirée, c’est le samedi 13, pas le vendredi. Un instant, Murielle se calme, mais quand elle imagine que le vendredi 13 va tomber un samedi, elle replonge dans sa panique…
Christy la gothique retrouve ses copines Jessica et Laly sur un banc du parc. Christy est énervée car il y avait « pléthore » de gens dans le bus. Jessica confirme et malgré le monde, elle a pu regarder par la vitre car elle était « pellucide ». Laly hallucine : c’est quoi ces mots savants qu’elles utilisent, toutes les deux ?! Elles expliquent qu’elles se sont lancé un défi : un mot compliqué par jour ! Cécile débarque alors en casant « assuétude ». Mais Mélanie est super vénère : « assuétude », c’était son idée de mot, à l’origine ! Résultat, les deux cop’s s’enguirlandent en se balançant plein de « gros » mots pas savants du tout…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le recueil de gag n°13 de Mes cop’s satisfait en tout point aux principes mis en place au cours des précédents volumes. Le propos reste bien centré sur la vie des super méga copines (de lycée) de Jessica, qui ont chacune leur personnalité. Elles sont toute assez différentes et néanmoins, comme souvent dans ce qui se complémente, la mayonnaise de leur amitié prend. Au menu de cet opus, le scénariste Christophe Cazenove propose grosso-modo quatre nouvelles thématiques, qui reviennent comme des runnings-gags : les superstitions de Murielle, les soirées cinoches devant des films d’horreur (qui font grave flipper Karine et Dorine) ou devant des films pourris, les fake-news qui embrouillent tout le temps Laly… et surtout, Jessica sort avec un nouveau mec ! Hugo n’est pourtant pas un gars très sexy. Blond, un peu bedonnant, très timide, il est plutôt gaffeur et trimballe quelques tocs : il a peur des zombies et il ne se baigne pas. Et c’est sans doute ce qui le rend attachant aux yeux de Jessica. Cependant, les auteurs se préservent bien de la rendre trop amoureuse (pour le moment ?), sans doute afin de s’ouvrir le champ des possibles pour les recueils à venir. Si les chutes des gags sont toujours un peu convenues (la marque de fabrique de Cazenove), le dynamisme du trait de Philippe Fenech, maîtrisé en toute situation, contribue à rendre cette série attachante.