L'histoire :
Pour Jessica, la relation avec ses copines est ce qu’il y a de plus important dans la life. Cependant, elle n’oublie pas non plus d’être sérieuse dans sa relation avec le collège : il faut régulièrement faire ses devoirs pour s’instruire et décrocher des bonnes notes. Jessica n’a pas trop besoin de se faire violence pour cela. Alors elle aide les copines qui sont larguées et dans lesquelles subsiste un minimum d’espoir de progression. Par exemple, la blonde Rona est un puit sans fond qu’il ne sert donc à rien d’essayer de combler. Quand elle doit faire une biographie de François Premier, elle se demande en priorité en quoi il est arrivé premier… Jessica et ses copines décident donc d’épauler Murielle, qui vient de se faire déglinguer au conseil de classe en raison de résultats franchement nuls. Murielle part de loin, mais elle exprime au moins de bonnes intentions. Chaque copine entreprend de l’épauler dans la matière où elle est la meilleure. C’est un véritable coaching d’équipe qui se met en place, avec rigueur et solidarité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar des Profs qui ont fini sur grand écran, Mes cop’s a tous les paramètres de la série au long cours qui se bonifie tome après tome. Il faut dire que le sujet de l’école et des relations amicales entre filles est un terrain gaguesque très large pour un spécialiste du genre comme Christophe Cazenove. Les jeunes héroïnes et leurs personnalités ont été bien définies et affinées au gré des précédents tomes. L’attachement aux personnages est désormais total et sans restriction auprès du lectorat-cible. Le scénariste de la maison Bamboo peut désormais s’atteler à varier les plaisirs en embrassant notamment des thématiques individuelles pour chaque recueil. Ce 7ème opus sera ainsi consacré aux devoirs scolaires, une obligation à laquelle l’héroïne Jessica se contraint assez naturellement. Elle et ses copines les plus proches étant plutôt bonnes élèves, elles s’attèlent donc majoritairement à sauver (…le soldat Ryan) un cas désespéré : Murielle, franchement nulle, avec une forte propension à la déconcentration. Les auteurs raccrochent plus de la moitié des gags sur cette mission, la série prône ainsi la solidarité et la vertu. Maître de son dessin humoristique expressif aux accents semi-réalistes, le dessinateur Philippe Fenech relève quant à lui le gant rythmique de quasiment deux albums par an. Devoir accompli.