L'histoire :
Le professeur d’Histoire propose à sa classe de travailler sur l’architecte Vauban. Ses élèves devront donc lui rendre un travail fait à la maison, par groupes de huit, avec une belle surprise à la clé. Evidemment, Jess se met avec ses meilleurs cop’s et toutes ensemble, elles y mettent du cœur. Ainsi, le mois suivant, elles obtiennent la meilleure note de la classe. La surprise tombe : elles gagnent un voyage d’étude de 4 jours sur les traces de Vauban, avec visite du château médiéval de Queyras… et un week-end entier consacré aux sports d’hiver ! Les filles sont ravies de chez ravies. A part Murielle, qui débute aussitôt un exposé sur Mickey, car elle a plutôt envie d’aller à Disneyland. Et à part Rona, qui ne comprend la conséquence de sa bonne note que 20 minutes après toutes les autres. En février, le bus emmène donc le petit groupe à la montagne. A bord, les filles profitent du mal des montagnes de Murielle pour faire leur devoir de SVT sur ce sujet. Puis Cécile la râleuse pique une crise en croyant qu’elles vont dormir dans une bergerie moisie, alors qu’il ne s’agit que d’une pause pipi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les parutions rapprochées de chaque tome de Mes cop’s ne se conjugue pas avec la qualité des gags qu’ils contiennent. A peine le 7ème recueil de gags paru (avril 2017), les auteurs enchainent déjà avec le 8ème, sur la thématique des sports d’hiver. Or autant le dessin expressif de Philippe Fenech conserve sa fraîcheur et son dynamisme, autant c’est bien au niveau de l’inspiration et des chutes que le bât blesse cette fois. Primo, portons un bémol sur le déclenchement du séjour en classe de neige : il paraît franchement bizarre qu’un professeur n’emmène qu’une partie de sa classe, selon le mérite, aux sports d’hiver (c’est quoi ce favoritisme ?). Mais bon passons… il fallait bien un prétexte pour exploiter le filon du gag dans la neige, en se restreignant au groupe de filles héroïnes de la série. Deuxio, les gags en eux-mêmes. A travers ses innombrables séries, Christophe Cazenove alterne logiquement le bon et le moins bon. Or nous nous situons hélas ici dans la seconde catégorie : un grand nombre de chutes tombent à plat. Pas drôle, pas compréhensibles, archi convenues… Le béta-test sur public-cible (pré-ado fille de 12 ans) a été radical : mauvais cru !