L'histoire :
Pour Alia, une chose est certaine : il n’y pas de hasard à croiser 3 couples d’amoureux sur le chemin du collège. C’est incontestablement un appel du destin ! Un signe qui indique que quelque part, en secret, un garçon est amoureux de l’une d’entre elles. Julie et Luce semblent un peu perplexes devant l’affirmation. Et d’ailleurs, pour se moquer, Luce fait remarquer qu’il y a de grandes chances que le destin envoie à l’instant même un autre signe. Ainsi, sans doute, si l’épicier installe sur son étalage extérieur une cagette de pommes, cela doit vouloir dire qu’elles en auront à midi… En tout cas, une chose semble certaine, c’est le zéro et les exercices supplémentaires récoltés par Alia en maths, pour ne pas pour avoir fait le travail demandé. La journée est donc très mal partie et semble d’ailleurs se ponctuer par une autre déconvenue : il n’y aura pas d’entrainement ce soir. La prof de danse semble en effet avoir d’autres projets. Cependant, très vite, le visage des élèves s’éclaircit lorsque celle-ci leur apprend qu’à la place, elles vont se répartir les rôles pour un nouveau spectacle : un ballet de Blanche-Neige avec quelques étonnantes surprises à la clef. Et si finalement Alia avait raison ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce huitième pas de danse, Blanche-Neige invite notre sympathique trio de copines (Alia, Luce et Julie) et l’agaçante Carla à un petit ballet, pour une relecture moderne du fameux conte. Entre la distribution des rôles, les entraînements, les costumes, la chorégraphie, les kilos de pommes croquées et la représentation, l’événement occupe plus de la moitié de l’album. Objectivement, cette partie sent un brin le réchauffé. En effet, la même mécanique a été utilisée dans les derniers opus avec, pour seule différence, la thématique du spectacle. De quoi certainement plaire aux petites danseuses en herbe amatrices de la série. Mais au-delà, seule la question du baiser (qui le recevra du beau prince charmant ?), la distribution surprenante des rôles et l’idée amusante – et démontrée par Alia – que tous les événements étaient écrits d’avance, aiguillonnent le récit. Le reste de l’album déroule les traditionnelles saynètes sous forme de « gags-planches », avec plus ou moins de réussite (avec une mention spéciale pour l’étonnante manière de faire tomber les records des jeux de danse sur console pour le père d’Alia…). Bref, on ne rigole pas franchement, on ne s’émeut pas tout à fait, on n’est jamais vraiment surpris, mais on se gave de danse à tout va, au rythme d’amourettes bubble-gum calibrées. L’essentiel quoi !
