L'histoire :
Quand il n'est pas question de statistique ou d'un autre domaine technique, les filles sont épanouies. Les cours de danse sont une éternelle source de plaisir. Pas besoin de vraiment choisir entre le classique ou le moderne. Cela n'a vraiment aucune importance. Faut-il alors des activités à côté pour se reposer ? Par exemple, avoir un petit copain, cela remonte le moral. Camille s'y refuse catégoriquement, même si un garçon lui fait du charme. Contrairement à un mec, le sac est toujours là quand il faut, avec ce dont on a besoin. Impossible de lui faire changer d'avis. C'est une source d'amusement pour les copines en tout cas. Un évènement va tout changer. Les filles s'entraînent dans le parc public. Un producteur les repère et leur propose d'intégrer Le Lac des cygnes à l'Opéra Garnier. La joie les traverse. C'est une incroyable opportunité. Le problème est que Carla, la peste, est aussi de la partie. Par conséquent, rien ne sera de tout repos. De toute façon, les ennuis prennent une dimension plus importante. Lago n'est pas un enseignant digne de confiance. D'ailleurs, pour se venger d'une ancienne collègue, il rabaisse ses meilleures élèves. Elles seront tellement anéantis qu'elles ne brilleront plus autant. Cela aurait pu être aussi catastrophique sans des personnes en or qui veillent. Le bien finit par triompher. Et en bonus, l'audace permet à des canetons de prendre des ailles pour jouer un classique des plus exigeants.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Caroline Roque et Bertrand Escaich, qui écrivent sous le pseudonyme de BeKa, se sont rencontrés lors d'un cours de danse africaine. Il ne faut donc pas s'étonner de retrouver le duo au scénario de Studio Danse. Quoiqu'ici, ils se sont très éloignés du style de leur moment de partage. Ils nous emmènent en effet au cœur d'une école de danse, avec des mineurs et une majorité de filles. Comme le prouve leur bibliographie, ils maîtrisent l'art du gag et d'aller à l'essentiel. On s'amuse donc des péripéties vécues par ces adolescentes obnubilées par la danse. Lorsque par exemple un simple sac peut supplanter l'amour. Côté graphique, cet opus reste fidèle aux précédents. Le dessin arrondi, précis, avec des détails, est un classique de l'école gros-nez, que pratique parfaitement Crip. Même constat pour les couleurs chaleureuses et vives de Maëla Cosson, fidèle de la maison Bamboo. Aucun doute que les lectrices vont être ravies de retrouver leurs héroïnes attachantes, gentilles et amusantes.
