L'histoire :
Quand la danse est votre véritable et unique passion, vous avez forcément des idoles, telles les danseuses étoiles. « Elle passe son temps à danser ! A Londres, Tokyo, Séoul, New-York… » En somme, ce serait le rêve ultime, même si cela demande beaucoup de sacrifices. Qu’importe, car la danse est plus fort que tout et cela soulage aussi bien la douleur que la tristesse. C’est d’ailleurs pour cela que Julie, Capucine ou Alia ne se consacrent pas uniquement qu’à un seul type de danse. Les façons de laisser son corps s’exprimer peuvent même s’inspirer du quotidien. La professeure de hip-hop ne pourra pas dire le contraire. Elle crée une chorégraphie nommée « Je chercher mes clés » qui remporte un petit succès. La danse est une autre façon de concevoir le travail ensemble, aussi. La mère de Maya l’a inscrite en danse classique pour la changer du basket, qu’elle adore pourtant. Les concepts de rivalité, de compétitivité sont d’un tout autre ordre. C’est bien difficile pour elle de les assimiler, ce qui crée des situations pleines de quiproquos. Grâce à cela, l’ennui n’a pas le temps de s’installer pour laisser place à la bonne humeur. Le point commun entre les deux activités, est la possibilité de se faire de très bonnes copines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Studio danse reste une référence jeunesse dans cette catégorie. Avec ce douzième tome, les auteurs continuent de mêler humour et passion. Les jeunes danseuses se retrouvent d’une manière ou d’une autre dans ces représentations un poil caricaturales et très normatives. Ce qui est souvent le cas chez Bamboo Edition. Cela dit, c’est aussi ce que recherche le lectorat dans ce genre de BD « humoristique ». Le dessinateur Crip maîtrise désormais parfaitement l’univers de la série. Son trait et sa structure classique rassurent et ne bousculent pas les codes. Maële Cosson propose de son côté des couleurs chaudes et chaleureuses en totale adéquation avec le scénario des BeKa. Bertrand Escaich et Caroline Roque (qui se cachent sous le pseudo de BeKa) maîtrisent à la perfection les gags sur 1 ou 2 pages. Une formule gagnante qu’ils appliquent également à bien d'autres séries. Au final, le quatuor de talents séduit les demoiselles aussi bien à travers la pratique de la danse, que concernant la relation avec leurs amies et ennemies, la famille sans oublier les garçons, bien entendu. L’amour est toujours présent en toile de fond. Et cela peut revêtir les relations avec les garçons (hétéronormés), mais aussi avec les parents et sœurs, présents dans toutes les situations. Aucun doute que ce tome ravira les fans qui ne faiblissent pas, malgré les années.