L'histoire :
Une jeune femme morte sur la plage de Coney Island ; Tim Allen, un auteur de romans érotiques retrouvé étranglé et scalpé dans la piscine de son amie Andie… Les morts s’accumulent autour de Caroline Baldwin, sans que l’on sache pourquoi. Avec l’inspecteur Philipps, son enquête la mène jusqu’à Natasha Hyman, une romancière à succès dont Tim Allen était le nègre. Il s’avère que c’est elle qui avait commandité les deux meurtres, exécutés par son chauffeur. Or alors que la police pensait cette affaire réglée, Andie, l’amie de Caroline, est retrouvée étranglée dans sa piscine. Et à des kilomètres de là, Hans est lui aussi retrouvé étranglé et scalpé. Pour Caroline Baldwin, il n’y a aucune piste à l’horizon, seulement celle menant à Sally Rollins, l’ex-petite amie de Tim Allen, qui habite à La Havane. Tout mène à Cuba, puisque Philips a creusé la piste du hangar des voitures des années 50 appartenant à Allen. Des voitures provenant justement de l’île castriste. Philips est remonté jusqu’à un dénommé Manuel Pérez qui se débrouillait pour faire importer en douce les vieilles américaines. Caroline Baldwin part l’interroger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite à une modification de la stratégie éditoriale de Casterman, André Taymans crée La dernière danse. Il imagine en fait un prolongement cubain à son intrigue entamée dans Rouge Piscine. Pour les besoins de cet album, il part pour Cuba. Là-bas, il multiplie les clichés, les croquis sur cette île figée dans les fifties. Dans cet album, la séquence de danse sur les toits de l’hôtel Ingleterra est marquante. Caroline Baldwin arbore une petite robe noire qui ne la quittera pas, mettant en avant ses formes sexy. Mais au-delà de cette parenthèse sensuelle, cet album montre une nouvelle fois le talent scénaristique de Taymans qui joue avec le lecteur. L’intrigue policière se déroule sur fond de vengeance, avec une dimension politique subtilement saupoudrée. Son dessin fait la part-belle aux belles carrosseries des années 50 et aux décors coloniaux, vestiges d’un glorieux passé. Après Cuba, Caroline Baldwin prend la direction de New-York avec, en toile de fond, une comédie musicale tonitruante !
