L'histoire de la série :
Albertus M’Natogo, alias Al’Togo, est un jeune flic noir au passé tragique. Parisien d’origine, il travaille désormais au siège de l’Europolice, un organisme de lutte contre la criminalité transfrontalière européenne, au sein de l’unité opérationnelle n°6, à Bruxelles.
L'histoire :
Au lendemain de sa cavale trans-européenne, Albertus M’Natogo, jeune inspecteur de police, est sur le point d’entamer son premier jour de travail au sein de l’Europolice de Bruxelles. Il appartient désormais à l’équipe opérationnelle n°6, chargée d’intervenir lorsque des criminels traversent les frontières de l’un des 25 pays de l’Union européenne. Pour fêter sa prise de fonctions, une alerte bactériologique est déclanchée aux abords de la Gare du Midi (Midi Zuid). Après avoir descendu un douanier à bord d’un Thalys presque à quai, un criminel menace à présent de transpercer d’une balle un attaché-case bourré de neurotoxiques. Immédiatement, l’équipe n°6 des forces d’intervention de l’Europolice est sur place. Même très en retard, Al’Togo enfile sa combinaison et se tient prêt avec ses collègues à intervenir. Bientôt s’engage une course poursuite de folie à travers le dédale de la gare du midi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome s’était révélé une excellente surprise, confirmant Jean-David Morvan comme l’un des scénaristes les plus doués de sa génération. Autant dire qu’on attendait beaucoup du second volume. Et ça ne loupe pas : dès les premières pages, le suspens est à son comble. Cette fois ci, point d’enlèvement sous protection diplomatique, mais un chantage et une menace de terrorisme bactériologique. Al’Togo se place une nouvelle fois en position d’agent d’intervention où psychologie et diplomatie sont tout aussi importants, voire même plus, qu’une solide condition physique. Le dessin réaliste et rythmé de Sylvain Savoïa s’inscrit à merveille dans le découpage hyper dynamique de JDM. Quand on sait que ces deux là se connaissent depuis le lycée et qu’ils ont déjà signé ensemble la série Nomad, on ne s’étonne plus d’une telle harmonie. Pourtant, le scénario de ce second volume nous laisse un tantinet sur notre « fin ». Le récit n’est qu’une interminable course dans le dédale de la gare du midi. Certes, quand on court on parle peu, et la poursuite est réellement haletante. Mais le dénouement se révèle justement un peu trop insignifiant. Un second épisode de mise en bouche qui permet de mieux faire connaissance avec un héros prometteur.