L'histoire :
Athlétique, charmante et courageuse, Najah est une « insider ». Entendez par là, un élément infiltré sur le terrain, au cœur des opérations militaires les plus périlleuses. Surentraînée depuis sa plus tendre jeunesse, elle est obligée de servir la maison blanche afin de... blanchir son passé mafieux et révolutionnaire. Sa mission : mettre à jour les liens entre organisations criminelles, sociétés financières internationales et pouvoir politique. Pour cela, elle a un atout de taille. Elle a suivi un stage de préparation mentale qui lui permet de dialoguer par télépathie avec son mentor, le professeur Karpov. Déçue par son engagement au côté des tchétchènes, elle s’investit dorénavant au Cabinda, une enclave africaine entre le Congo et l’Angola. Un ministre français y cautionne un coup d’état, afin de toucher quelques dividendes sur l’exploitation pétrolière de la région. Mais son boss à New-York se fait descendre et Karpov est renversé par une voiture. Najah est dorénavant seule à décider de son sort...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Que vous soyez fana de politique étrangère, de James Bond ou de la série Alpha, Insiders est pour vous ! Mafias, complots politiques, commandos militaires, montages financiers malhonnêtes, tous les éléments de base de la série d’espionnage sont réunis dans ce second opus. Il faut bien s’accrocher pour en comprendre les rouages. Et surtout relire le premier tome avant toutes choses ! Résultat : le lecteur revient souvent en arrière pour mieux comprendre la trame complexe du récit. Bien que très réaliste, le dessin de Renaud Garreta n’aide pas toujours à s’y retrouver entre les personnages. Quoi de plus ressemblant à un haut fonctionnaire américain en costard cravate qu’un autre haut fonctionnaire américain en costard cravate ? Heureusement, le rythme du scénario est captivant, bien qu’il soit parfois difficile de marier l’action pure à un réalisme géopolitique d’actualité. A l’image de cette séance d’entraînement, durant laquelle Najah se fait expliquer les raisons de la guerre au Cabinda, tout en enchaînant quelques passes de close-combat avec un guérillero. Allergiques aux scénarios alambiqués, passez votre chemin !