L'histoire :
Au cours d’une réception mondaine donnée par le sénateur Dumbreck, Wayne Shelton fait une fois de plus la démonstration de ses talents en déjouant, sur contrat, les contrôles de sécurité. Alors que Dumbreck remonte les bretelles au responsable du service d’ordre, une voiture défonce la grille d’entrée et vient s’encastrer dans une Roll Royce. Au volant, un jeune homme hurle qu’il veut parler à Shelton, de la part de son fils. Shelton sait parfaitement qu’il n’a jamais eu de fils ! Le chauffard lui parle alors d’un certain Rod Hooker. Shelton est saisi par ce nom sorti d’un lointain passé. Il se souvient que, bien des années auparavant, alors qu’il était lieutenant en pleine jungle vietnamienne, Hooker profitait de son affectation pour organiser un sombre trafic de drogue. Après avoir laissé Shelton pour mort dans la boue, il avait massacré sans scrupule un village et une compagnie de soldats pour assurer la discrétion de son petit commerce. Aujourd’hui, Hooker est devenu un chef pirate en mer d’Asie, sous le nom de Taakooh…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trop fort Wayne Shelton ! Non seulement il déjoue la sécurité renforcée d’un sénateur, sans rien abîmer même, mais en plus il a des états de services hyper vertueux au sein de l’armée américaine. Il est bon pour se présenter aux prochaines présidentielles ! Et alors non seulement il était hyper résistant, mais à moitié mort, il en profitait encore pour sauver un bébé ! Aujourd’hui âgé de la cinquantaine, sa légendaire humilité lui a bien entendu fait oublier cette anecdote… Passons sur le reste de l’intrigue, digne d’une seconde partie de soirée sur M6. Thierry Cailleteau reprend donc pour la seconde fois le flambeau allumé par Jean Van Hamme, pour un nouvel épisode de série B du héros quinqua. Car la personnalité de Shelton est plus proche des « vieux-beaux » des soap-operas qu’à Sean Connery dans le rôle de James Bond. On croirait d’ailleurs la scène sirupeuse de la planche 32 tout droit sortie de Santa Barbara ! Heureusement, le dessin réaliste de Christian Denayer est toujours d’aussi bonne facture, même s’il demeure toutefois très conventionnel. Un épisode très moyen…