L'histoire :
Journaliste au Chicago Tribune, Brian a infiltré un groupe d’activistes contre la vivisection pour les besoins d’un reportage. Baptisé Tatanka, ce groupe pénètre de nuit dans un laboratoire pour y libérer des animaux destinés aux expériences scientifiques. Mais leur action tourne court : à leur grande stupeur, tous les animaux ont disparu. Le lendemain, les membres de Tatanka apprennent que ceux-ci ont été emmenés par l’armée, en raison d’un mystérieux risque de contagion. Geena, la leader amérindienne de Tatanka, tente alors de braquer les projecteurs des média sur l’affaire. Pendant ce temps, dans l’état voisin d’Oklahoma, un éleveur met en fuite un chien enragé qui a égorgé quelques moutons et en a profité pour le mordre. Après analyse, le vétérinaire du coin alerte les autorités sanitaires : le virus transmis par le chien est totalement inconnu. De son côté, Brian élargit le champ de son enquête en rencontrant la grand-mère d’un jeune homme également enlevé par les militaires. En creusant un peu, il apprend que le garçon travaillait justement dans une animalerie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, Joeël Callède se spécialise dans le thriller réaliste contemporain et cela lui réussit plutôt pas mal. Tatanka est la 4e série (après Comptines d’halloween, Dans la nuit et Enchainés) de ce scénariste qui a le vent en poupe et qui réalise pour le moment un parcours sans faute. Cette nouvelle série aux accents écologistes, s’inscrit dans la collection Machination, qui accueille déjà entre autre Le chant des Stryges. La trame générale de Tatanka se situe quelque part entre les films L’armée des douze singes et Alerte, où un virus d’un nouveau genre décime la population. Rien de bien original donc, à part un suspens une fois de plus parfaitement ménagé, des scènes d’action menées tambour battant et des personnages plutôt attachants. Précis et réaliste, le dessin est assuré par Gaël Séjourney, qui n’a pour le moment à son actif qu’une seule série, Lance Crow Dog. Une fois passée la couverture très moyenne, son style est parfaitement découpé en séquences bien distinctes, sur un mode narratif très cinématographique. Un premier album prenant, pour une série prévue en 4 volumes…
