L'histoire :
Après avoir répandu les cendres d’un Dieu solaire pour libérer son esprit, Aria se prépare à quitter l’Astrakale à dos d’alpagnon. En chemin, elle percute un enfant à l’apparence mi-elfique mi-végétale, qui s’enfuit en poussant d’horribles cris. La jeune femme le poursuit en tentant de lui faire comprendre qu’elle ne lui voulait aucun mal et qu’elle l’a bousculé par accident... mais il est déjà trop tard. L’enfant disparaît au cœur de l’épaisse forêt. Aria continue néanmoins de s’enfoncer au milieu des arbres pour retrouver le gamin et elle finit par se perdre. La nuit étant en train de tomber, l’héroïne installe un campement pour la nuit et prépare un feu. Lorsqu’elle allume les brindilles, ces dernières produisent une forte lumière et procurent une intense chaleur rappelant la magie. Soudain, Aria est attaquée par un serpent qui s’enroule autour de son cou. Prise au piège, elle fait la rencontre d’un groupe d’hommes, versions adultes de celui qu’elle a bousculé plus tôt. Ces derniers pensent que la jeune femme est venue en repérage afin de localiser puis de coloniser le « Parkolt », le bois sacré et magique qu’elle a utilisé pour allumer son feu. Ils l’emmènent donc comme prisonnière au cœur de leur village pour lui faire subir un interrogatoire. La discussion se passe mal et le chef des « humelfes », le peuple mi-elfe mi-végétal, se prépare à lui effacer la mémoire à l’aide de venin de serpents. A ce moment, un humain qui vit parmi cette étrange peuplade intervient…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Découvert lors du tome précédent, le continent de l’Astrakale est le décor de cette nouvelle aventure pour Aria. Si l’héroïne avait eu l’occasion de le traverser pour y déposer des cendres, elle n’avait pas vraiment eu le temps de le découvrir en profondeur. Cette erreur est réparée lorsqu'elle bouscule tout bêtement un enfant « humelfe ». Elle va alors faire connaissance de deux peuplades qui vivent à l’abri des humains et font tout pour le rester afin de ne pas être colonisées et pillées. Ennemie des deux peuples au départ, Aria va vite devenir une alliée sur qui ils pourront compter pour sauver certains des leurs, piégés par des hommes de la côte. Le nouveau récit de Michel Weyland commence idéalement et se montre bien supérieur aux tomes précédents, même s'il finit par battre de l’aile à mesure que l’intrigue avance. En effet, quelques passages se montrent inutilement bavards et la séquence sur le chemin des crêtes (qui donne son nom à l’album), en matière de scène d’action, est quelque peu capillotractée et manque cruellement de crédibilité. Si on rajoute à cela un final flashback sur le passé d’Aria, passage récurrent dans les derniers tomes de la série, loin d’être des plus palpitants, il y a de quoi être légèrement déçu. Reste la découverte du continent, de sa faune et de sa flore, qui est assez plaisante grâce à la bonne mise en images de Weyland. Petite déception pour cette 36ème aventure intéressante au départ, mais qui ne tient pas la cadence...
