L'histoire :
Après avoir fait une nouvelle fois le même cauchemar, qui l'empêche de dormir depuis plusieurs nuits, Aria est persuadée que le problème vient de l'urne sacré, héritage de sa famille, qui trône dans sa chambre. Elle confie à ses parents son problème et ses soupçons vis à vis des cendres présentes dans l'urne. Son père a du mal à croire que de simples cendres d'un oiseau puissent la tourmenter la nuit... Mais Aria précise qu'il s'agit des restes d'un Dieu solaire. Si elle en croit son rêve récurrent, l'oiseau souhaite qu'on répande ses cendres dans son pays d'origine. Le père de la guerrière lui explique alors que l'urne est originaire d'Astrakale. A l'époque, les gens de là-bas s'entre-tuaient afin de la posséder. Le Grand Prêtre avait donc confié l'urne au grand-père d'Aria afin qu'il la garde en sécurité en Arnolite. Or aujourd'hui, il est temps de reconduire l'urne dans son temple. Aria décide de s'en charger, malgré les réticences de ses parents qui aimeraient qu'elle ne parte pas à nouveau à l'aventure. La jeune femme refuse toutefois de confier cette mission à quelqu'un d'autre, car il en va de son sommeil. Elle se rend donc dans une agence de voyage pour prendre une place pour le prochain bateau en partance pour l'Astrakale. Hélas, ledit bateau ne part pas avant l'hiver suivant et le printemps vient à peine de débuter. En sortant de l'agence, Aria stoppe un brigand qui vient de voler la bourse d'un quidam sur le marché de la place. Elle découvre alors que la bourse appartient à un habitant d'Astrakale, venu passer quelques jours en Arnolite !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les scénarios des derniers Aria étaient bien fades. Serait-ce encore le cas de ce 35ème épisode ? Dans cette nouvelle aventure, l'héroïne se rend dans un pays étranger pour y déposer des cendres et ainsi pouvoir à nouveau dormir tranquillement. On a franchement connu mieux côté intrigue ! Qui plus est, Aria fait cavalier seul dans cette histoire. N'espérez donc pas voir son fils ou encore les krylfes lui prêter main-forte. Il y a bien un nouveau personnage à ses côtés, Zouky, habitant d'Astrakale, mais ce dernier n'apporte franchement pas grand'chose au Schmilblick. L'histoire se montre d'ailleurs assez monotone : à part voir Aria se rendre en Astrakale et accomplir sa mission, il ne se passe... rien. La jeune femme n'a en effet pas beaucoup d'éléments d'opposition dans la réalisation de sa quête. Elle croise certes des habitants d'Astrakale qui tentent de s'opposer à elle, mais ils ne peuvent rien car les cendres du Dieu oiseau influencent le court des événements afin qu'Aria réussisse, quoi qu'il se passe. Mine de rien, ça casse tout enjeu. Du coup, Michel Weyland tente de rajouter quelques « trucs » pour rallonger l'histoire. Aria dépose donc l'urne dans une alcôve et la récupère dès le lendemain ; elle fait aussi la rencontre des épouses de Zouky... Tout cela est franchement inintéressant et inutile. Heureusement, les dessins sauvent un peu l'album et en particulier les nouveaux paysages aperçus (c'est la première fois qu'on voit l'Astrakale et sa région) ainsi que le bestiaire (Goévents, Alpagnons). Bref, on aimerait bien retrouver Aria au sein d'une véritable quête épique digne de ce nom...