L'histoire :
Entre la maison de Kid Paddle et l’école, il y a City Game, une salle d’arcade immense avec un nombre infini de jeux vidéo, toujours plus fous et ultra développés, pour pouvoir atomiser du Blork à tout-va. C’est un véritable paradis pour Kid Paddle qui ne jure que par les jeux. C’est bien simple : il pourrait passer ses journées à City Park à jouer avec ses amis Horace et Big Bang sur les bornes. Mais il y a un problème. Oh non, ce n’est pas l’école, le problème. Le problème c’est Mirador, le propriétaire patibulaire de la salle d’arcade. Il faut faire en sorte de ne pas l’énerver, sinon c’est game over ! Ce jour-là, Kid Paddle passe de longues heures à City Game à jouer à son jeu favori et à exploser du Blork. Quand tout à coup, son ami Big Bang le dérange en pleine partie pour lui soumettre l’idée de rentrer chez lui pour lire un bon livre plutôt que de perdre son temps (et son argent) à s’abrutir devant des jeux peu subtils. Une fois le joystick lâché, Kid se retourne vers Big Bang, tel un cow-boy, et mime tenir un pistolet entre ses mains pour tirer vers les pieds de l’intrigant afin de le faire danser comme un pied-tendre sous les yeux d’Horace. Fiers de leur petite blague, Kid et Big Bang se remettent à jouer tandis qu’Horace est encore fasciné par ce qu’il vient de voir. On peut donc faire danser n’importe qui en mimant un pistolet avec sa main ? Et s’il essayait sur Mirador... ? Non ça ne marche pas. Game over !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après 19 albums de Kid Paddle et un best of intitulé Daddy Cool qui met à l’honneur Mr Paddle, le père de Kid, Midam revient aux affaire avec un nouveau best of : Jurassic Paddle. Cette fois, c’est la salle d’arcade City Game et son patron Mirador qui sont dans le viseur de l’auteur ! Une fois encore, Midam pioche les meilleures histoires de ses nombreux albums afin de permettre au quidam d’avoir un point d’entrée plutôt judicieux sur l’univers de Kid Paddle. Au rythme de planches de 10 cases, Midam réussit à placer des historiettes sympathiques dans l’antre de la salle d’arcade. Comme à son habitude, les références aux jeux vidéo et à l’univers geek sont pléthore et jamais à côté de la plaque. Le créateur de Kid Paddle propose aussi parfois des planches à l’humour bien senti sans la moindre ligne de dialogue, uniquement à partir de la narration graphique. Sur le plan visuel, l’artiste reste fidèle à son trait (et à celui de la série animée) avec des dessins taillés pour un public jeune (mais pas que !) avec un style cartoonesque singulier. En fin de compte, Jurassic Paddle est un best-of plaisant et plein d’humour qui ravira à coup sûr les fans de Kid Paddle – et les autres ! Il démontre que Midam n’a pas son pareil pour mettre en place des gags bien pensés et qui font mouche. Same player, shoot again !