L'histoire :
Un livreur vient d’apporter un colis chez Kid Paddle, commandé par son père. Kid s’interroge et trouve ça bizarre, car ce n’est pas le genre de son père de faire des commandes sur Internet. Qui plus est, le carton qui a été livré est plutôt gros. Qu’est ce que ça peut bien être ? Son père garde le mystère et affirme qu’il a vu une publicité sur le net et que ça l’a motivé à acheter cet objet. Une fois monté, il va lui changer la vie, c’est sûr ! Il y a de nombreux accessoires et ça semble être de la haute technologie. L’esprit de Kid s’égare… Son père est en train de souder et de faire des gros travaux pour assembler tous les éléments du carton. Petit-à-petit, l’objet prend forme et semble être une sorte de robot en forme d’exo-squelette. Cela va permettre au père de Kid d’enfin pouvoir faire les travaux harassants sans cesse remis au lendemain : l’arbre qui menace de tomber sur la maison ne sera bientôt plus un problème. De plus, l’exo-squelette permet d’avoir une force surhumaine, si bien qu’il est possible de détruire un mur à coup de poing si nécessaire. Dehors, le père de Kid se lance dans ce qu’il a toujours voulu faire et arrache l’énorme tronc d’arbre qui menaçait la maison comme un vulgaire fétu de paille. Et dès le lendemain, son paternel ira frimer en soulevant le bus scolaire ! Soudain, Kid revient à la réalité : son père n’a pas commandé d’exo-squelette… mais une pince à déchet pour ne pas se faire mal au dos quand il ramasse des papiers. La réalité est dure !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kid Paddle revient dans un album qui respire la maîtrise et l’énergie ! Avec ce 21e tome, Midam et son équipe prouvent une fois de plus qu’ils savent maintenir leur univers au sommet de l’humour tout en renouvelant subtilement leurs mécaniques. On retrouve ici tout ce qui fait la singularité de la série : un rythme nerveux, une galerie de personnages attachants et un sens du gag parfaitement huilé, au milieu duquel Kid reste le centre d’attraction. Autour de lui, son entourage forme un véritable ressort comique : une sœur trop raisonnable, un père d’une normalité désarmante et des amis qui évoluent dans un chaos permanent. Chaque situation devient ainsi prétexte à un petit déraillement savoureux. Ce tome se distingue aussi par la cohésion de l’équipe créative. Midam, épaulé par Dairin, livre un dessin toujours aussi lisible et expressif, porté par une mise en couleurs dynamique qui accentue la vivacité des scènes. Côté scénario, la partition à plusieurs mains fonctionne parfaitement : les plumes qui accompagnent Midam — Patelin et Gof — parviennent à conserver le ton, l’esprit et la précision qui ont fait le succès de la série. À cela s’ajoute une petite nouveauté en fin d’album, qui apporte une respiration plus narrative et touche bienvenue qui enrichit l’ensemble. En définitive, ce tome 21 confirme ce que savent déjà les fans : Kid Paddle reste une machine à rire incroyablement efficace, capable de divertir tous les publics.