L'histoire :
Un homme hospitalisé raconte à l’infirmière les raisons de sa présence. Il y a quelques années, son épouse a trouvé un chaton perdu et affamé au milieu de la rue. Elle a donc décidé de le ramener à la maison où le couple l’a nourri et chouchouté, au point d’en faire un félin très câlin. Ensuite, ayant lu dans le journal qu’il valait mieux castrer son chat pour éviter la surpopulation, le patient a entrepris toutes les démarches. Il a emmené son chat, qui avait toute confiance en son maître, à la clinique vétérinaire. Mais depuis cette visite chez le vétérinaire, le félin ne supporte plus son maître. Lorsque ce dernier ose l’approcher, il lui saute dessus et lui fait passer un sale quart d’heure ! Et comme peut le constater l’infirmière, le chat n’y va pas de dent morte…
Au sein de la maison de repos Hardy, la directrice est en entretien avec un futur employé très motivé. L’homme se présente comme quelqu’un de ponctuel, sociable, résistant au stress, à l’écoute, ayant l’esprit d’équipe… Enchantée d’avoir enfin trouvé la personne qu’il lui fallait, la directrice de l’établissement lui tend un contrat. Hélas, lorsqu’il découvre le salaire à percevoir, l’homme tombe immédiatement en burn-out…
Le pôle emploi demande à une femme sans profession d’aller travailler comme infirmière de nuit, alors qu’elle n’a aucun diplôme dans le domaine et ce pour faire face à une pénurie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Raoul Cauvin (scénario) et Philippe Bercovici (dessins) sont de retour avec une prescription de 16 gags d’une à six pages. Basé sur l’actualité, des anecdotes médicales ou directement issues de l’imagination du scénariste, ce nouveau recueil d’historiettes reste dans la droite lignée des 38 albums précédents en étant davantage divertissant que drôle. Du coup, si vous adorez (et collectionnez) la série depuis toujours, cet album vous plaira indéniablement. Par contre, si vous vous êtes lassés en court de route, ce n’est pas ce 39ème album qui ravivera la flamme, puisqu’on n’y trouve aucune nouveauté. Qui plus est, ne vous laissez pas tromper par le titre et la couverture de ce nouveau tome, qui servent uniquement à faire un bon mot. En effet, on ne trouve aucun gag avec des bébés à l’intérieur. Côté mise en images, là aussi Bercovici reste sur les rails désormais bien ancrés de la série, avec un trait franco-belge simple et rapide, qui va à l’essentiel. Cette série à la longévité impressionnante contient tout ce qu’il faut pour satisfaire les fans. Mais a contrario, elle ne possède pas suffisamment de fraîcheur pour attirer un nouveau lectorat ou inciter ceux qui ont quitté le navire de revenir y jeter un œil. Un album efficace, mais fortement classique...