L'histoire :
Alors qu’elle soigne un patient, Nathalie, l’étudiante en médecine, est appelée aux urgences où ses parents viennent tout juste d'arriver. Sur place, Nathalie découvre que son père s’est pris une ruade dans la poitrine, alors qu’il caressait un âne au cours d’une promenade ! En l’auscultant, le docteur Minet le rassure assez vite en lui expliquant qu’il n’y a aucun dégât dans la cage thoracique. Cependant, le père de Nathalie se retrouve avec un gros hématome sur la poitrine et le risque d’infection ou de calcification est assez important. Le médecin propose donc de le traiter immédiatement par hirudothérapie. Surprise, Nathalie est bien obligée d’admettre qu’elle ne connait absolument pas cette technique… Le médecin explique que c’est normal, car elle est très peu utilisée. Ensuite, il se met à expliquer le fonctionnement de la thérapie. Il s'agit en effet d'utiliser des sangsues pour soigner. Et il assure que c'est sans douleurs ni effets secondaire. Tout d’abord, il faut utiliser des sangsues qui n’ont plus mangé depuis un bon moment, afin qu’elles soient affamées. Ensuite, il faut piquer la peau où se situe la blessure à trois reprises à l’aide d’un appareil servant pour les contrôles de glycémie. Enfin, on installe les bestioles au niveau des perles de sang et on les laisse travailler durant trois bonnes heures…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous étions habitués à avoir chaque année notre nouvel album des Femmes en blanc au mois de mars... Scandale : il aura cette fois fallu patienter jusqu’au mois de septembre ! La raison n'est pas un éventuel événement à l’occasion du 40ème album de la série... mais supposément à cause d'un autre album médical réalisé par Philippe Bercovici : L'incroyable histoire de la médecine en BD (chez les Arènes). Bref, nous n'aurons droit à aucune nouveauté ou particularité pour ce tome 40, juste l'habituel recueil d’historiettes médicales très (trop ?) classiques. Sur ce plateau-repas insipide, nous sont servis des gags sur des choses intéressantes (voir résumé plus haut), d’autres se voulant simplement amusants et enfin une dernière catégorie de situations gaguesques oubliables. Rien de bien nouveau sous le scalpel ! Les fans de toujours apprécieront sans doute ce nouveau cru ; les lassés ou ceux qui commencent à l’être, ne seront pas rassurés ; et ceux qui n’ont jamais accroché à la série ont déjà passé leur chemin. Sur le plan du dessin, Philippe Bercovici reste dans les chaussons bien confortables de son style franco-belge simple et rapide, qui va à l’essentiel sans fioritures. Conclcusion : cette série à la longévité impressionnante remplit son rôle mais reste trop prévisible...