L'histoire :
Une infirmière de nuit arrive à l'hôpital et apprend de sa collègue qu'une ambulance a ramené dans l'après-midi un homme retrouvé allongé sur le trottoir. Les premiers tests n'ont rien révélé, mais le médecin a tout de même gardé le patient pour la nuit, pour des examens approfondis. Elle lui précise qu'ils ont également contacté la police, car l'homme n'avait aucun papier sur lui. Plus tard, dans la nuit, alors qu'elle est seule, l'infirmière reçoit un appel de la police. Ils ont découvert l'identité du patient : il s'agit d'un homme qui s'est évadé d'un hôpital psychiatrique le matin même. En attendant l'arrivée d’infirmiers spécialisés du centre pour le récupérer, le policier conseille à l'infirmière de ne surtout pas le contrarier, car il s'agit d'un individu dangereux ! Or, à peine a-t-elle raccroché, elle remarque que l'homme n'est plus dans sa chambre. Il refuse même d'y retourner et la suit carrément collé à elle. N'osant rien dire, l'infirmière continue son travail avec ce patient qui lui colle aux basques. Tout à coup, arrivé dans une chambre, l'homme allume la radio et contraint la jeune femme à danser avec lui devant les yeux ébahis de la patiente de la chambre qui se demande vraiment ce qui se passe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout comme L'agent 212, Pierre Tombal ou encore Les psys (toutes scénarisées par Raoul Cauvin), ce 32e album des femmes en blanc a droit à une nouvelle couverture. Changement de logo et disparition du numéro, dorénavant uniquement sur la reliure. Passé ce détail qui, à l'instar des séries précitées, a le mérite de redonner un coup de jeune à la série, on se retrouve en terrain connu. C'est-à-dire une compilation de gags de 1 à 6 planches, se situant dans le milieu hospitalier, qui plaira assurément à ceux qui ont apprécié les précédents, qu'ils côtoient ou non les hôpitaux. Ce qui fait la force de cette série depuis si longtemps, ce sont les thèmes abordés par le prolifique scénariste Raoul Cauvin, pour la plupart tous issus de faits réels ou de témoignages de lecteurs. Du coup, le petit bémol vient du fait que même si les histoires sont bien développées et racontées, les chutes « drôles » ne sont pas toujours au rendez-vous. Cela donne parfois l'impression que le scénariste ne sait pas toujours comment ponctuer les anecdotes. Heureusement, les histoires se suffisent souvent à elle-même et cela explique du même coup à la fois le succès et la longévité de la série. A l'heure où les séries de gags thématiques basés sur les métiers pullulent (voir le catalogue Bamboo…), combien seront encore là, après plus de 30 numéros ?