L'histoire :
Les femmes en blanc, ce sont les infirmières, femmes de chambre ou « chirurgiennes » qui peuplent le monde hospitalier. D’ordinaire plutôt compétentes, ces dernières semblent toutefois faire preuve d’un certain relâchement. Une grave pénurie oblige en fait les ressources humaines à piocher dans d’autres corps de métier pour embaucher. Ainsi, elles sont violoncellistes, techniciennes de surface, institutrices ou intermittentes du spectacle... Et ellles piquent, prennent la température ou réaniment, pour palier au manque de personnel. Il faut toutefois reconnaître que les horaires infernaux, le travail tous les jours de la semaine, week-end y compris, ont de quoi réfréner les vocations...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rebelote pour un 27e opus des femmes en blanc, série d’humour au sein du monde hospitalier. Au menu, rien de bien nouveau par rapport aux tomes précédents : le comique est une nouvelle fois très conventionnel et serait applicable sans modification à tout corps de métier. Exemples : aux agents de police (L’agent 212, scénarisé par Cauvin), aux fossoyeurs (Pierre Tombal, scénarisé par Cauvin), aux CRS (CRS=détresse, scénarisé par Cauvin), aux Psy ou aux Paparazzis (tous deux scénarisés par…). Bref, l’humour de Cauvin est toujours un peu le même. En fait, le meilleur, comme à chaque fois, c’est le titre digne de l’almanach Vermot, mais qui n’a pas grand-chose à voir avec le contenu. Il est cette fois plus question d’une pénurie d’infirmières que d’une quelconque histoire de viscères. Car sous prétexte d’humour, le scénariste en profite heureusement pour faire passer quelques messages sur les conditions de travail délicates de la profession. Bref, un épisode sans surprise, à réserver aux collectionneurs ou… aux infirmières.