L'histoire :
Un homme sort d’une bijouterie et monte dans un break blanc. Il quitte la ville, passe par la forêt, avant de se retrouver devant un lac. Soudain, il fonce dans l’eau, puis disparaît au fond du lac. Au même moment, Renaud se trouve près du lac et entend le bruit de la voiture dans l’eau. Il se précipite pour voir ce qu’il se passe, croyant à un accident. Là, il découvre les traces du véhicule puis plonge à son tour. Il nage sous l’eau, le plus profond possible, jusqu’à ce que sa tête heurte un objet métallique couvert de vase. Il est persuadé que c’est le break en question. Il remonte chercher de l’aide et l’équipement nécessaire au sauvetage. Plus tard dans l’après-midi, il revient avec Lapoutre et Lapaille, ainsi qu'un bateau. Renaud plonge en scaphandre et commence à dégager ce qu’il croit être la voiture. A l’évidence, il remonte, pas vraiment certain de ce qu’il vient de dégager et parle plutôt d’un camion citerne. Le temps passe et Renaud continue de dégager ce qui semble être un tuyau qui traverse le lac, de part en part, pour se jeter ensuite dans la mer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette nouvelle aventure, Pierre Seron fait équipe encore une fois avec Hao, de son vrai nom Jean Mariette (connu surtout sous le pseudo de Mitteï). Ensemble, ils plongent Renaud et les petits hommes dans une enquête de dimension internationale. L’intrigue se construit sur un mystérieux trafic dont le point de départ se trouve sous le lac proche d’Eslapion 2. Originale au début, l'intrigue tourne un peu en eau de boudin, tant la conclusion s’avère téléphonée. Entre temps, Renaud se trouve embarqué dans un voyage qui l'amène jusqu'aux côtes africaines. Cet aller et retour sans grand intérêt constitue néanmoins la plus grande partie de l’histoire, pour un échange basique de lingots d'or et de bouteilles de parfum. Seron maîtrise parfaitement son dessin typé gros-nez, les personnages sont en place et les mises en scènes bien réalisées. Cependant, le graphisme ne suffit pas à relever le niveau d’un scénario sans grande originalité. Ce final déroutant montre pour le moment que cette série cherche encore son rythme de croisière avec des aventures plus extraordinaires à la hauteur inversement proportionnelle aux petits hommes.
