L'histoire :
Dans la voiture, Benjamin est tout excité : aujourd’hui sa maman l’emmène chez papy-mamie pour le week-end, et ceux-ci habitent un immeuble moderne au bord de la mer. Dès qu’elle s’est garée, Benjamin repère tout en haut ses grands-parents qui lui font des grands signes à travers la baie vitrée. Il ne tient plus en place. Il grimpe dans l’ascenseur, patiente le temps de la montée et se rue dans le couloir jusque dans les bras de ces aïeuls vénérés. Un bisou de maman, quelques recommandations d’usage et le voilà un petit roi pour quelques heures. Premièrement, son regard est attiré par un cheval en bois sur une étagère… il joue avec et s’imagine aussitôt en chevalier sur Pégase… Tilt, son regard est détourné par la porte entrebâillée d’une chambre d’enfant. Il y pénètre et… ô extase suprême : c’est plein de jouets ! Whoaa la super voiture de course qui permet de s’imaginer faire des auto-tamponneuses… Tilt, les patins à roulette stellaire ! Tilt le robot superhéros ! Tilt le bateau de marin… En moins de 2 mn, c’est un véritable capharnaüm… Et benjamin s’est déjà lassé. Allons donc faire un tour dehors, des fois qu’on tombe sur un magasin de jouets…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 5e épisode, Méchant Benjamin est beaucoup moins méchant que d’habitude : il est juste envieux de jouer avec un maximum de jouets possibles, un véritable glouton d’amusements. Insatiable, il délaisse même les nombreux jeux de ses grands-parents, pour s’imaginer une orgie dans un magasin de jouets, à en faire vomir des océans de joujoux à l’immeuble qu’il a auparavant gavé. Le dessin simple et très lisible de l’auteur Carine de Brab, doit cette fois s’affranchir de l’exercice peu évident de représenter des dizaines, centaines, milliers de jouets, tous différents… Avec cette idée toute simple, de Brab s’est sans doute souvenue de cet âge insouciant où rien ne compte plus que de s’amuser avec d’innombrables jouets. La visite au marchand de jouets devient un objectif à atteindre régulièrement pour atteindre le nirvana. Evidemment, l’imagination fertile et infantile de Benjamin fait le reste et les jeunes lecteurs de moins de 6 ans – public cible de la collection Puceron – s’identifieront volontiers à ces contingences réjouissantes. Qui sait : Noël approchant, le rêve peut certainement devenir réalité…
