L'histoire :
Pierre Tombal reçoit un coup de téléphone d’une personne qui veut savoir s'il s’occupe aussi des animaux. En effet, son trésor adoré vient de décéder et la dame souhaite l’enterrer dans l’après-midi. Pierre accepte, mais il a besoin de connaitre les dimensions exactes de la bête. Celle-ci lui annonce une dimension hors-norme. Un peu plus tard dans l’après-midi, Pierre soulève le cercueil ultra long de Bernard, le python de la dame. Elle l’a mis dans une caisse de tout son long, obligeant Pierre à creuser une tombe ultra longue. Une fois l’inhumation terminée, la dame repart. Pierre Tombal se dit alors que son python, elle pouvait l’enrouler avant de le ranger dans sa caisse funéraire…
Il pleut des cordes. Or Pierre Tombal doit absolument creuser une tombe, aujourd’hui. Seulement voilà : il pleut tellement que la terre commence à se transformer en boue. De plus, il constate que plus il creuse et plus le trou se remplit d’eau. Soudain, le trou se referme sur lui et voilà Pierre enseveli de terre et de boue. Au même moment, une dame se recueille sur une tombe, quand elle entend au loin les jurons de Pierre. Elle s’approche et voit un être couvert de boue sortir de terre, tel un mort-vivant, lui donnant une peur bleue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier album marque le début d’une longue collaboration entre Raoul Cauvin et Marc Hardy pour une série sur le fossoyeur le plus célèbre de la BD, le bien-nommé Pierre Tombal. Le principe de cette série est basique : des histoires humoristiques en une planche, à travers lesquelles les auteurs racontent les aventures quotidiennes mortellement amusantes de ce fossoyeur. Les 44 premiers gags mettent en place la série et donnent le ton. Cauvin trouve apparemment facilement l’inspiration pour ses gags, qui se terminent toujours avec une chute humoristique réussie. Le dessin de Marc Hardy se met en place dans cet album. On remarque notamment l’évolution des traits des personnages entre le début et la fin de l’album. Gros nez et visage rond... le style graphique se distingue toutefois un tantinet de l’école de Marcinelle par un dynamisme de trait légèrement plus « trash ». Ce dessin s'adapte facilement au rythme imposé par les scénarios de Cauvin, l’ensemble fonctionne parfaitement. L’esprit morbide humoristique de cette série prend parfaitement et on s'attache d'emblée à ce fossoyeur débonnaire et sympathique.