L'histoire :
Seul dans les rues de Grand’Croix, Brice déambule sous le regard des passants en liesse. Il tombe sur un rassemblement de personnes qui dansent autour d’un brasier composé de robots-flics et de putes automates au service du pouvoir déchu. Une femme lui explique que la guerre est proche avec la planète Candida car celle-ci reste attachée à leur banneret. Brice tombe sur une statue géante de son père, Jouve Deméril. Il ne peut s’empêcher de le maudire à haute voix, pour l’avoir emmené sur ce monde et le laisser seul, désormais livré à lui-même. Des passants le prennent à parti pour les propos qu’il vient de tenir sur la statue de son père. Ils veulent lui faire la peau. Brice prend la fuite dans le dédale des rues. Alors qu’il se croit pris au piège, un homme intervient et l’aide à se débarrasser de la foule. Il se présente en tant que Vassil Peugérian et porte un uniforme militaire. Brice n’a pas le temps de poser des questions à son sauveur que celui-ci lui fait perdre connaissance. A son réveil, il voit Vassil agonisant près de lui. Ce dernier lui demande de porter son uniforme et de prendre son identité afin qu’il puisse quitter Soror et se faire exfiltrer sur Candida, seul moyen de sauver la révolution de son père…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de l’épopée spatiale signée Laurent Genefort et Alexis Sentenac, une trilogie librement inspirée du roman de Stefan Wul. Dans ce dernier épisode, on suit le périple de Brice Deméril qui, à la mort de son père, se rend sur la planète Candida en prenant l’identité de l’archiduc Vassil de Sigemond. On rappelle que Brice est le narrateur de cette épopée et qu'il la raconte à son psychologue, sur Terre. Sur Candida, il découvre le pourquoi de cette substitution et l’enjeu qui en découle pour fédérer les trois planètes du système d’Hélios. A-t-il vraiment un rôle à jouer dans cette révolution annoncée ? Cependant, la guerre couve et Brice doit choisir son camp, aidé par une agent qui servait son père. Le dessin de Sentenac enlumine cette aventure de belle façon, comme pour les précédents tomes. Son trait semi-réaliste dynamique colle parfaitement au registre de la science-fiction, dont il est devenu l'un des spécialistes en BD. Ses décors éclatants et ses grandes cases donnent à cette aventure un goût de space opéra au dénouement surprenant.
