L'histoire :
En 46 planches (ou gags), Titeuf n’est pas du tout turbulent. Il se fait juste vomir dessus, baisser le slip, se mange des râteaux avec Nadia, se bagarre avec Manu pour avoir les cartes megadonjonfight les plus puissantes, vide les vins de son père dans l’évier, exhibe des préservatifs à l’apéro, balance du hachis sur toute la famille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En à peine 9 ans, Titeuf est devenu un véritable totem de l'édition. Ce nouvel album a été tiré à plus d'1,4 millions d'exemplaires. Mais ce n'est rien à côté du « phénomène Titeuf » : un dessin-animé de 78 épisodes sur France 3, un jeu sur Gameboy, sans compter les trousses d'école, les cartables, les agendas... Il s'invite même chez McDo et dans les Carambars, et le pompon : il est dans le trio de tête des personnages préférés des 7-14 ans (avec Zidane et Harry Potter) ! Il y a de quoi choper la grosse tête, non ? Mais un tel succès ne peut dépendre du seul tapage marketing. Il y a de vraies bonnes raisons d'aimer Titeuf. Zep, le génial auteur, nous parle d'une enfance vécue, et non telle que la rêve la plupart des auteurs jeunesse. Il a su être à la fois attentif et débridé, le tout raconté avec un vocabulaire pas forcément joli joli, mais réaliste et au final assez politiquement correct. On a beau ne plus avoir 12 ans, on ne peut s'empêcher de pouffer de rire.