L'histoire de la série :
Quelle est la recette du succès ? Prenez une première de classe, ajoutez un cancre bien gras, un instituteur ringard. Cultivez les selon de bonnes veilles méthodes traditionnelles. Ajoutez quelques os à moelle pour donner meilleur gout. Pimentez de quelques réflexions politiquement incorrectes sur la pédagogie en vigueur dans nos écoles et laissez mijoter 44 planches. Vous obtiendrez un délicieux album qui fera le régal des cantines du monde entier.
L'histoire :
Une fin de matinée comme les autres au collège Saint-Potache : leçon de gymnastique pour les uns, leçon d’histoire pour les autres. La directrice regrette le temps où elle était titulaire d’une classe, le cuistot mijote ses petits plats surgelés… Bref, tout le monde travaille, sauf… Ducobu. Au bord de la fenêtre, il rêvasse à ce qui se passe dans la cour de récréation pendant que les élèves sont en classe. Les rouges-gorges jouent à la marelle, les pies avec les geais improvisent un match de foot, des fourmis s’amusent à se mettre en rang, les jeunes pinsons prennent une leçon de chant… Tout un biotope s’est développé au cœur de l’établissement sous la bienveillance de la statue de Saint Potache. Mais il est bientôt midi, la cloche s’apprête à donner de la voix, les élèves sont prêts à bondir vers la sortie et le petit peuple des cours de récréation doit vite regagner sa cachette…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est déjà le 20ème album des facéties du cancre au pull de Dalton le plus ingénieux dans l’art de la tricherie. A l’occasion de cet anniversaire, on retrouve entre autre une interview exclusive mettant en valeur le pupitre en bois sur lequel « travaille » Ducobu et sa studieuse voisine Léonie Gratin. Mais aussi, notre tricheur compulsif part en campagne pour être représentant des élèves de sa classe. Et quel délégué ! Voire encore, un nouvel élève rejoint le collège Saint Potache : Omer Triaille, fermier retraité, qui reprend les études pour passer son certificat d’étude. Ce nouvel arrivant à l’expérience de vie riche fera souvent friser la moustache du professeur Latouche pour le plus grand plaisir des élèves. Pour le scénariste Zidrou, ancien instituteur, l’école et ses occupants sont une source d’inspiration intarissable. Même si les gags sont parfois tirés par les cheveux (ou les oreilles), l’humour est au rendez-vous et la répartie de Ducobu souvent implacable. Certes, au bout de 20 tomes, le comique de répétition s’essouffle un peu et l’effet de surprise est émoussé. Mais le succès populaire de cette série est toujours au rendez-vous. Tel un bon élève, le dessin de Godi demeure lui aussi régulier. A l’instar du précédent volume, cet album se conclut par quelques pages promotionnelles et les premières planches du prochain projet des auteurs : la reprise de la série Chlorophylle.