L'histoire de la série :
Quelle est la recette du succès ? Prenez une première de classe, ajoutez un cancre bien gras, un instituteur ringard. Cultivez les selon de bonnes veilles méthodes traditionnelles. Ajoutez quelques os à moelle pour donner meilleur gout. Pimentez de quelques réflexions politiquement incorrectes sur la pédagogie en vigueur dans nos écoles et laissez mijoter 44 planches. Vous obtiendrez un délicieux album qui fera le régal des cantines du monde entier.
L'histoire :
La petite Léonie Gratin est d’humeur guillerette, en ce 1er septembre. Chaque rentrée scolaire est pour elle comme une nouvelle naissance dont la science pédagogique de Latouche serait comme un habile obstétricien. Ducobu, le boulet au pied, passe le seuil de l’établissement abattu, en chantant les portes du pénitencier…
Casquette en titane, masque anti-boules puantes, gilet pare-bogues de marrons, l’ennemi juré des écoliers de la ville fait son entrée au collège. Ce rebut de la société, qui exerce une des professions les plus haïssables qui soit, est le technicien réparateur de photocopieurs. Avec la plus grande des vigilances, il traverse discrètement la cour de récréation. Mais une embuscade l’attend : heureusement, Léonie Gratin vient à son secours et l’escorte jusqu’en salle des professeurs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En cette période de rentrée scolaire, les cancres, pitres et autres mauvais élèves de la BD (Boulard, Titeuf, etc.) se disputent les premiers rangs des étals des librairies. Le blondinet à pull rayé jaune et noir n’échappe pas à la règle ! Avec Profession tricheur, Ducobu, Léonie Gratin, le professeur Latouche et le squelette Néness fêtent leurs 25 ans de scolarité commune au sein du collège Saint Potache. Cet élève qui s’ennuie à l’école développe des trésors d’imagination pour trouver les moyens de se soustraire au moindre effort. Avec les années passantes, les techniques de diversion de Ducobu, ses moyens de tricher sont de plus en plus sophistiqués. Même si l’imagination de son auteur, Zidrou, paraît intarissable, la majorité des gags en une page ont des chutes prévisibles et dévoilent un caractère répétitif, comme peut l’être la dictée de Latouche. L’originalité est davantage au rendez-vous quand les histoires s’étalent sur quelques pages. Au demeurant, ce nouvel album remplit le contrat de faire sourire un public jeunesse qui rêve certainement d’avoir, de temps en temps, l’audace de Ducobu. En bon élève, Godi livre une nouvelle fois une copie parfaite avec un dessin appliqué.