L'histoire :
Ric Hochet entre dans un bar et descend téléphoner. Alors qu’il commence à parler à son interlocuteur, un homme mystérieux l’attrape par le cou et l’assomme. Quand il se réveille, il sort dans la rue et s’aperçoit qu’il n’y a pas âme qui vive. Comme si la ville avait été vidée de ses habitants. Il arpente les rues de Paris : personne. Jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec des Ghroms, des extra-terrestres qui descendent d’une soucoupe volante… Coupez ! En fait, il s’agit des prises de vue du nouveau film réalisé par Lamberto Alfredi et produit par le journal La Rafale. Les effets spéciaux de ce long-métrage sont supervisés par le professeur Hermelin. Tout se passe bien, jusqu’à ce que des incidents viennent saboter le tournage. Notamment Ric Hochet manque de se rompre le cou dans une cascade à cause d’un filin cisaillé. Plus grave encore, Donadieu, le chef monteur est blessé dans sa salle de montage par un mystérieux homme masqué…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour sa cinquantième enquête, Ric Hochet joue le premier rôle dans un film intitulé Le crime de l’An 2000. Mais comme dans tout Ric Hochet qui se respecte, rien ne se passe comme prévu. Des faits troublants viennent émailler le bon déroulement du film. Au scénario, André-Paul Duchâteau est une nouvelle fois bien peu inspiré. C’est abracadabrantesque, comme pourrait le dire un ancien président sur-prometteur. Les rebondissements s’enchaînent les uns aux autres sans ligne directrice. Cette histoire d’extra-terrestres se place à des années-lumières de ce que peut produire Duchâteau. On est loin, très loin d’Alerte ! Extra-terrestres !, le 21ème album de la série. L’enquête n’a ni queue, ni tête, en usant de faux-semblants à gogo. Tibet fournit une partition graphique honorable et ne parvient pas à sauver l’ensemble. Son péché mignon, la caricature de personnage existant ou ayant existé, est une nouvelle fois mise à contribution. Serge, l’un des acteurs principaux n’est autre qu’un sosie de Clark Gable. Depuis quelque temps, la quantité est privilégiée au détriment de la qualité. Dommage !