L'histoire :
A peine se réveille t-elle d’un cauchemar que Nadine manque de se faire tuer d’une flèche. Un message noué à cette dernière annonce la mort de Ledru. Ric et Nadine s’empressent de vérifier auprès du commissaire Bourdon : il s’agit en fait d’un homonyme. Quelques temps après, Ric Hochet reçoit les planches d’une bande-dessinée relatant ses propres aventures. Au terme de celles-ci, il découvre la mise en scène de son exécution. Ric contacte aussitôt un ami libraire spécialisé en BD pour l’aider à identifier le dessinateur inconnu. Il sait qu’indirectement, ce harcèlement est l’œuvre de celui qui se fait appeler le « 666 ». Au même moment, un député maire corrompu se fait tuer par un improbable tireur d’élite à 7h06, autrement dit à... 6h66 ! Bourdon et Ledru pataugent dans leur enquête.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a une constante intersidérale : un nouveau Ric Hochet sort tous les 9 mois. Et une constatation sidérante : les scénarios sont de moins en moins brillants. Le fameux journaliste baroudeur nous a pourtant épaté pendant des années ! Ses aventures étaient palpitantes. Les énigmes invraisemblables auxquelles il devait faire face se relevaient toujours cartésiennes. André-Paul Duchâteau trouvait alors une pirouette pour tirer Ric des mystères dans lesquels il était systématiquement plongé. Au bout de 67 tomes, cette gloire est passée. La notoriété du héros est si lourde que les auteurs semblent avoir besoin de la mettre en scène. Ces mises en abîme maladroites dans les cercles du 9e art n’apportent rien à la prestance de Ric Hochet. Elles contribuent au contraire à le désacraliser. Finalement, Ric Hochet n’est qu’un type ordinaire autour duquel on a romancé des aventures extraordinaires. De dialogues superflus en fausses surprises, les fans ne peuvent même pas se réjouir du laborieux dénouement : l’épisode est à suivre !