L'histoire :
Alfred Petit-Baquet débarque à l’improviste dans la salle de rédaction de La Rafale. Son patron, le marquis Frédéric, souhaite s’entretenir avec lui d’une affaire de la plus haute importance. Ric et Nadine suivent Alfred et son frère jumeau Jules pour rencontrer cet étrange personnage. Le Marquis a en effet une mission pour le journaliste de La Rafale. Il doit retrouver 5 revenants, des sportifs de haut niveau qui ont disparu de la circulation : l’ex-Jockey Serge Kowac, l’ex-champion d’escrime Barral, l’ex-recordman de natation Wolf, L’ex-as du cross-country Luc Kévy et l’ex-roi des tireurs Carnak… Pour les aider à remonter la pente, le marquis souhaite partager entre eux la somme de 300.000 nouveaux Francs (environ 350 000 Euros d’aujourd’hui). Ric met au courant Nadine du contenu de sa mission. Il lui montre les photos des 5 revenants. Nadine s’arrête sur celle de Barral. Elle est formelle : il sert de partenaire au grand Bruno, un illusionniste à l’affiche à l’Olympia…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette enquête qui date de 1970, pas de meurtre, ni de kidnapping. Juste une mission confiée par un philanthrope, le Marquis Frédéric. Dans cette enquête singulière, on retrouve les personnages historiques de la série : Ledru, Nadine, Bourdon et Bob Drumond et aussi des personnages hauts en couleurs, les jumeaux Petit-Baquet, sorte de Dupond et Dupont, qui multiplient les gaffes en tous genres. Côté intrigue, André-Paul Duchâteau propose un « whodunit » classique mais efficace, avec les ingrédients indispensables à un bon Ric Hochet : des révélations distillées, des rebondissements bien orchestrés et un final avec la clé de l’énigme. Le dessin de Tibet est sur la même longueur d’onde : des poursuites dynamiques (à cheval, avec un clin d’œil aux 3A de Mitteï et Vasseur, série qu’ont animé Tibet et Duchâteau), des corps-à-corps énergiques (avec un homme-grenouille armé d’un poignard) et une séquence dans un palais des glaces qui permettra de confondre le coupable. Les 5 revenants fait partie des bons Ric Hochet, ceux que l’on aime lire tranquille dans son lit et que l’on referme au moment où le sommeil pointe le bout de son nez…