L'histoire :
Dans les studios de CineCittà, on termine le tournage d'un film sur les courses automobiles. Ils recherchent d'ailleurs une doublure pour les scènes de courses. Mauro Caldi arrive au moment de la fin d'une prise. C'est justement lui qui vient de postuler pour faire la doublure. Le réalisateur est très tendu et nerveux. Il propose à Mauro de faire un essai immédiatement, afin de voir s'il est à la hauteur. Après quelques manoeuvres réussies, Mauro est embauché. Pendant ce temps, Gigi travaille dans son bureau de l'auto-école, quand il reçoit la visite d'une vielle connaissance. Il s'agit de Benito alias « Dottore ». Il vient demander à Gigi d'effectuer un petit boulot pour lui. En fait, il vient d'apprendre qu'il est le père d'une fille de 30 ans appelée Julietta. Sa mère est morte et a laissé dans son testament le nom de sa seule fille, ainsi que celui du père. Seulement, la fille a disparu depuis ses 18 ans et il souhaite logiquement la retrouver. Gigi n'est pas emballé du tout par cette proposition et préfère renvoyer Dottore...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Mauro Caldi continuent au fil des intrigues policières, sur fond de courses automobiles. Pourtant, dans ce tome, il s'agit plus pour Mauro de faire du cinéma, que de participer à une vraie course automobile. Lui, dont le rêve est de monter un écurie automobile avec son ami Gigi, va surtout devoir le soutenir moralement dans une drôle d'affaire de chantage. C'est en effet de Gigi que s'amorce toute l'intrigue de l'album. Le fond de l'affaire : une jeune inconnue disparue, qui n'apparaît pas si difficile que ça à retrouver. Son père, un ancien mafieux, oblige Gigi à mener l'investigation, de grés ou de force. Les deux histoires parallèles, pour les deux personnages principaux, nous tiendront tout au long de l'album, jusqu'à se croiser, voire même trouver leur dénouement ensemble. Cette aventure gentillette, sans grande originalité, laisse même le personnage principal sur le côté. Quelques scènes de courses-poursuites en voiture ne parviennent pas à relancer l'intérêt... et la conclusion déçoit. Dommage !