L'histoire :
- La baie des menteurs : Mauro Caldi et son ami Gigi passent des vacances dans la villa de leur ami Don Rossellini, à garder ses petites jumelles, deux pestes bien trempées. Ils partent sur l’eau faire un tour en barque, quand il découvre le cadavre d’une noyée. Ils ramènent le corps au port, Mauro remarque alors que la jeune femme est décédée de deux balles dans le dos…
- La guerre des familles : Mauro et son ami Gigi testent la Ferrari de Don Rossellini, mais le temps sur le parcours du circuit est loin d’être suffisant. Mauro souhaite prendre le volant et refaire un tour d’essai. Johanna décide de l’accompagner afin de faire le copilote. En plein parcours, ils se font doubler par un autre concurrent qui, dans un virage plus loin, fait une sortie de route suspecte…
- Les voleurs de Ferrari : Dans une carrosserie, deux frères jumeaux prennent à parti le carrossier à propos d’une Ferrari. Le carrossier vient en effet de la vendre, ce qui ne plait guère aux deux jumeaux qui mettent le feu au garage. Quelques jours plus tard, sur le circuit de SPA-Francorchamps, les essais de voitures de course se poursuivent. Don Rossellini possède deux bolides Ferrari qu’il fait participer à la course. Mauro et Johanna l’accompagnent dans cette aventure automobile…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Paquet présentent le second cycle de l’intégrale de Mauro Caldi, un intrépide mécano italien dont le rêve est de devenir pilote de course automobile. Cette série issue de la collection Calandre de Paquet retrace donc les aventures italiennes de la période des années cinquante du jeune Mauro. Ce second volume reprend les trois albums issus de la série dans leur ordre chronologique (La baie des menteurs, La guerre des familles et Les voleurs de Ferrari). Denis Lapierre et Michel Constant font vivre à leurs héros des aventures trépidantes dans lesquelles Mauro, Gigi et Joanna vont devoir mener l’enquête afin d’élucider les affaires qui leur tombent dessus. Le dessin de Constant reste classique et dynamique. Les voitures sont évidemment mises en scène de belle façon. Le graphisme met en valeur les marques automobiles, reconnaissables facilement de façon à plaire aux amateurs de belles automobiles. Les scénarios restent cependant parfois un peu cousus de fils blancs. Le personnage principal affronte des mafieux, voire des gangsters souvent armés, qui n’hésitent à refroidir si nécessaire, tandis que lui fait preuve d’un amateurisme certain. Néanmoins, chaque aventure reste sympathique, dépaysante, car bien mise en scène au sein d'un décor bien construit rappelant vraiment l’ambiance des années 50.
