L'histoire :
Gigi et Mauro sont à bord de leur Fiat afin de faire la reconnaissance du parcours d’un rallye. Comme à son habitude, Mauro roule vite, ce qui met en colère Gigi. Il n’arrive pas à noter toutes les indications de vitesse nécessaires à la course. De retour au garage, Gigi annonce à Mauro qu’il va s’absenter quelques jours afin de faire sa visite annuelle à la vieille dame. Mauro lui propose de l’accompagner, s'il le souhaite... mais Gigi bote en touche : un jour peut-être, mais pas cette fois. Mauro rentre donc chez lui dépité. En ouvrant sa porte, il tombe sur une lettre anonyme qui parle de la visite de Gigi chez la vieille dame. Il est écrit, en fait, que la vieille dame n’existe pas, mais que Gigi cache un lourd secret. Soudain, le téléphone sonne. Une voix lui demande s'il a bien reçu la lettre... et que s'il veut en savoir plus, il doit fouiller le bureau de Gigi. Mauro est surpris par cette curieuse histoire. Il se pose dès lors de nombreuses questions qui sèment le doute sur l'intégrité de son ami Gigi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après 20 ans de pause (rééditions et intégrales mis à part), Denis Lapierre (au scénar) et Michel Constant (au dessin) reprennent du service avec ce nouvel épisode de Mauro Caldi, héros d'un naturel affable quoiqu'un brin lunaire. Cette fois, Mauro entraîne son lecteur dans une investigation bien surprenante. En effet, il mène malgré lui une petite enquête sur un rituel étrange effectué par son mentor Gigi. Ce dernier rend visite à une vieille dame pendant quelques jours, cela chaque année à la même date. Mais un mystérieux corbeau envoie une lettre à Mauro dénonçant une toute autre vérité, et faisant du mentor un menteur. Le récit qui s'ensuit explore le passé des deux amis, afin de mettre l’accent sur un malentendu qui, avec le temps, peut faire mal. On reste donc loin des courses de voitures habituelles, qui faisaient l'ADN des précédents albums... mais le lien qui rattache Mauro et Gigi se traduit, bien sûr, par une voiture. On n'en dira pas plus, si ce n’est que l’histoire est bien menée, mais guère originale. Michel Constant maîtrise à la perfection la juste représentation des modèles de voitures et des décors, tandis que ses personnages s’inscrivent plutôt dans une veine semi-réaliste. Ce tome 7 se place dans la lignée des autres et plaira aux collectionneurs de la série auxquels il se destine.