L'histoire :
Chez Don Rossellini, l’heure n’est pas aux réjouissances. La nouvelle œuvre d’art qu’il vient d’acquérir contrarie absolument sa mère. En effet, cette réplique d’un chef d’œuvre de l’art antique, une déesse nue, gêne considérablement sa mamma qui y voit une saleté qui va dévergonder ses filles. Sa mère fait une crise d’hystérie sur le comportement de son fils, qu’elle juge scandaleux. La voilà qui pleure en souvenir de son défunt mari parti trop tôt, tombé accidentellement de son olivier. Don Rossellini assiste encore une fois à une crise de sa mère qui ne cesse de lui faire des remarques sur son comportement, lui, chef de la mafia. Au même moment, Mauro Caldi vient rendre visite à Don, une échappatoire bienvenue pour lui. Mauro est venu pour une raison précise : il a appris que pour le grand prix de Monza, Don Rossellini engageait sa Ferrari. Il le prie de lui donner sa chance afin qu’il conduise la voiture de course. Mais pour Don Rossellini, ça n'est pas envisageable, car il a déjà promis le volant à un autre pilote. Sur cet entre-fait, la mamma arrive et fait de nouveau un scandale à son fils car ses hommes fument partout dans la maison et laissent leurs mégots partout…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Denis Lapierre et Michel Constant présentent la 8ème aventure du jeune Mauro Caldi, fougueux pilote italien des années 50, qui ne rate pas une chance de pouvoir conduire de belles italiennes lors des grands prix. Evidemment, il ne rate pas non plus une occasion pour se mettre dans des situations rocambolesques, entre son ami et protecteur Gigi et Don Rossellini, riche mafieux qui possède une incroyable collection de belles italiennes. Sur cette aventure, tout va tourner autour de la mamma italienne de Don Rossellini. Les auteurs mettent en avant le cliché de la mère intrusive qui surprotège son fils au point de lui rendre la vie intenable. Ils ajoutent une affaire de règlement de compte mafieux par dessus et obtiennent une nouvelle aventure dans laquelle Mauro va se retrouver coincé à son insu. Il va devoir faire preuve d’audace et de subtilité pour régler ce quiproquo dans lequel il s’est fourré. Au final, Mauro espère toujours finir son histoire au volant d’un bolide. Le dessin de Michel Constant colle parfaitement à l’univers imaginé par Denis Lapierre. Les voitures sont à l’honneur, Maserati, Ferrari et toujours aussi bien représentées. Une histoire complète dans la lignée des précédentes, qui nous plonge encore une fois dans l’atmosphère de l’Italie des années 50.