L'histoire :
L’amiral de la flotte envoie le lieutenant Dragan Preko, le fameux et célèbre space-sniper, et le sergent O’Hara, alias Skullface, en mission sur la planète Dakoï. Objectif : récupérer le dernier chevalier sorcier. Ils sont accompagnés pour cela de pilotes, chargés de produire une diversion, afin de leur permettre d’atterrir tranquillement chez les Dakoïtes. Mais le voyage se révèle long, trop long pour éviter qu’un des chasseurs ne pose LA question à Skull : comment donc se sont-ils rencontrés, lui et Preko ? Evidemment, Skullface s’empresse de livrer sa version, sans épargner au passage Preko, qu’il a pris soin d’isoler dans sa cabine de pilotage et de couper sa radio afin qu’il ne puisse intervenir. Tout commence donc au Lolo’s Club, dans la ville de tous les fantasmes, Las Vargas, sur une petite planète appelée Sogoku, aux frontières de la zone amazonienne, alors que humains et Amazones se livrent une guerre « éternelle » … En mission officielle, le lieutenant Preko attend son rendez-vous avec le capitaine Roberts, lorsque sur la scène de stripteases apparaît la sulfureuse Rina, qui l’invite à passer ensuite dans sa loge. Entre scoops croustillants, vérités altérées et mensonges par omission, sont révélées les origines de la paix entre les deux peuples, et quelques petits coups de colère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est une véritable bouffée d’aventure et d’humour qu’insuffle ce 11e spin-off de Kookaburra, concocté pour l’occasion par Olivier Paille et Fred Campoy (les auteurs de Shrög), accompagnés aux couleurs par la brillante Diane Brants. Cet opus nous narre enfin la genèse de la rencontre entre Preko et Skull, nous gratifiant au passage de scènes cocasses, voire truculentes, et même sexys, grâce à la présence de la pulpeuse (et bien nommée) capitaine Roberts. Nous découvrirons également comment la paix entre Humains et Amazones est née. Cet album se caractérise, comme d’autres de cette série dérivée, par ses qualités graphiques et narratives qui rivalisent largement avec la série principale. Entre les boy-scouts du Capitaine Fracasse, les dinosaures de l’île, les charmes du capitaine Roberts, et ce pauvre lieutenant Preko, que Skullface ne manque pas d’égratigner, ce tome est mené tambours battants. Les deux auteurs n’oublient pas de faire des clins d’œil malicieux à d’autres séries (Shrög, bien sûr, mais aussi… Albator !). N’oublions surtout pas Diane Brants et son merveilleux travail de coloriste qui illumine brillamment le récit, en symbiose avec le dessin de Campoy. Bref, entre aventure, humour, aventure, science-fiction et friponneries, nous ne savons plus où donner de la tête. Un agréable moment de détente, très bien rythmé !