L'histoire :
Xiu-Xsi, n°2 des amazones, fomente un plan machiavélique afin de s’emparer de la perle du Lamentin Noir. Cet animal mythique, né en même temps que l’univers, est vénéré comme un dieu par les maîtres bergers, chasseurs de lamentins. Cette perle lui permettra, non seulement de détrôner Câli Bâni et du coup de devenir guerrière suprême, mais également, de s’approcher des enfants de la prophétie Kookaburra. Après avoir mené une attaque éclair sur la base des chasseurs de lamentins, et exterminé au passage nombre d’hommes, femmes et enfants, Xiu-Xsi force le noble Korr Ladd, chasseur expérimenté, à mener l’expédition qui lui permettra de s’emparer de la perle de cœur du « dieu lamentin ». Pendant ce temps, les amazones sont surveillées de près par les snipers envoyés par l’alliance. Ils ne se doutent pas qu’ils font partie intégrante du plan de Xiu-Xsi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce tome 9, qui nous ramène 20 ans en arrière, la série parallèle de Kookaburra, éclaire quelques zones d’ombre. Notamment la provenance de la fameuse perle apparue dans le tome 4 de la série initiale, ainsi que la planète Océanide et son élevage de petits bukkandis. On retrouve également le capitaine des snipers « Kimbell » qui n’est pas encore Amiral mais qui affiche sans ambiguïté ses prétentions. Pour ce qui est du dessin, Louis apporte une excellente maîtrise des plans larges ainsi que des impressions de mouvements dans des scènes de combat vraiment très efficaces (voir le combat dans l’espace avec les Mantas Tigers). Les dernières pages de cet album viennent renforcer un scénario déjà riche en action. La couleur distillée avec brio par Sébastien Lamirande est vraiment réussie et rehausse la tonalité globale de l’ensemble. On peut dire que La série Kookaburra Universe vaut en tout point la série originelle. Et pourtant les albums se suivent et ne se ressemblent pas. On peut passer du très bon au médiocre ou inversement, ce qui nous amène à nous demander s’il ne serait pas souhaitable d’enrayer l’expansion sans limite de cette série et histoires connexes afin de se concentrer sur ce qui a fait l’attrait de ce Space Opéra. Espérons que les prochains albums (Kookaburra ou Universe) seront de la même facture que cet opus-ci, qui est vraiment bien…