L'histoire :
La mort du capitaine médecin Jonathan Lester attriste les membres de l’équipage de l’Enclume, un des vaisseaux spatiaux de l’Alliance. Avant sa mort, ce dernier a enregistré un message vidéo à destination de l’amiral en chef. Il y révèle un secret : celui de la véritable histoire du sergent O’hara, alias Skullface. En mission pour cartographier la planète Dakoï, Skullface et ses coéquipiers se font rapidement prendre en chasse et descendre par les Dakiods. Perdus au milieu d’une jungle hostile, ils tentent de retrouver les leurs et fuient ceux qui ont abattus leur navette, lancés à leur poursuite. En pleine forêt, ils tombent alors nez à nez avec des amazones. Après une courte altercation, ils décident de s’entraider, le temps d’échapper à leur poursuivants communs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kookaburra Universe se développe à une vitesse effrénée, grâce à une armée de scénaristes et de dessinateurs différents pour chacun des cycles qui composent cet univers. Hélas, ce 4e tome est peut être pour l’instant un des moins réussis de la série. Après la performance atteinte sur les 2 tomes précédents, il était difficile de faire mieux ! Revenons au cœur du récit : l’histoire de Skullface, l’inséparable ami de Preko dans la série mère Kookaburra. Jean-Charles Gaudin, auteur entre autre de Marlysa et Garous, développe un récit bien moins cohérent que les précédents. Cela tient surtout à la personnalité du principal protagoniste, Skullface, qui perd le temps de cet album, tout rapport avec le personnage imaginé par Crisse, beaucoup plus humoristique. Malgré une petite surprise scénaristique en fin d’album, cet épisode n’apparaît pas très inspiré. Au dessin, Philippe Briones se débrouille également moins bien que dans Les seigneurs d’Agartha. Son trait lisse et moderne, superbement mis en couleurs par Sébastien Lamirand, manque ici de caractère et de détails. Dommage, car pour l’instant, Kookaburra Universe faisait un sans faute.