L'histoire :
Autrefois, le plus grand de tous les dragons était sur le point de tout détruire sur Terre. L’intervention des « sœurs de la vengeance », qui appartenaient à l’ordre des Chevaliers dragons, se solda alors par une réécriture de la réalité. Aujourd’hui, l’histoire est sur le point de se répéter. Une monstrueuse chenille ravage la Terre. Guillaume qui a la charge de protéger coûte que coûte le « petit peuple », composé de fées et de lutins, prend ses responsabilités très au sérieux. Il envoie Dragounet, son petit dragon domestique, à la recherche d’un nouveau monde habitable pour le petit peuple en cas d’évacuation de la Terre. Pour ce faire, Guillaume doit aussi retrouver les shamans, une sorte de lutins aux pouvoirs magiques. Car eux seuls sont capables de créer un portail vers le nouveau monde. Pendant ce temps, les professeurs du collège mettent tout en œuvre pour terrasser le monstre, mais le gardien de la réalité est déjà présent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet nouvelle aventure est à la hauteur des autres : ni meilleur, ni pire. On pourrait comparer les fondamentaux de cette série à l’incroyable saga d’Harry Potter à la différence près que le collège invisible se veut moins sérieux. Le scénariste Ange (alias Anne et Gérard Guero) s’est attaqué à un scénario très ciblé sur les ados et donc plutôt… gentillet. Guillaume met au point des stratagèmes pour sauver le petit peuple de la destruction planétaire mais son plan capote pour 3 fois rien. Bien sûr, au final, il finit quand même par sauver involontairement la Terre. Cette idée est loin de conquérir un large public, et même en l’acceptant, le scénario reste relativement plat. La seconde moitié de l’aventure est certes un peu plus rythmée, mais la victoire sur le monstre, due au hasard, n’est pas forcément des plus réjouissantes. En plus, les scènes d’humour sont assez inégales, c’est le moins qu’on puisse dire. Thomas se prenant pour un chien fait un bide complet, tout comme le dialecte des shamans (en vers !) est pesant et surtout dénué de sens. En revanche, le thème de Dragounet, plutôt attendrissant est une bonne idée, et l’insertion des chevaliers dragons (Cf la geste des chevaliers dragons) du même Ange est intéressante… C’est loin de suffire et l’ensemble reste moyen. Dommage, car les dessins de Régis Donsimoni sont plutôt sympas et les personnages, des plus méchants aux plus mignons, sont assez bien représentés. Enfin, le coloriste Giumento montre nettement ses talents dans la scène d’attaque du monstre par les professeurs. Cette séquence fonctionne bien, mais n’est malheureusement pas représentative de l’histoire tout entière.
