L'histoire :
Menchikov et ses hommes rendent visite à la belle Dojnitsa dans sa forteresse. Ils sont reçus par elle mais aussi par le nouveau maître des lieux, Tristan de Habsbourg. Il tient désormais cette forteresse, les terres et les habitants sous sa protection. Menchikov est venu voir le nouveau seigneur des lieux, car il doutait da sa descendance de Habsbourg. Maintenant, il sait que le duc de Habsbourg est revenu du fond des bois d’où il était parti il y a bien longtemps. Menchikov rapporte au duc des nouvelles inquiétantes : la ville de Kiev est tombée sous les coups de la horde. Le prince de la ville a disparu, certainement mort. La horde d’or, comme elle est appelée, est dirigée par le petit fils de Gengis Kahn. Elle déferle maintenant sur les peuples de l’occident tel une marée d’ennemis prête à tout engouffrer. Abel et Margaux sont dans les bois en train de relever des pièges quand ils remarquent des traces dans la neige, des dizaines d’empreintes de bottes. Ils préviennent aussitôt Tristan qui, du haut de la tour, observe la crête. Ils remarquent alors, cachés derrière un aplomb rocheux, des hommes en armes, une dizaine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La grande aventure médiévale créée d’après l’univers d'Yves Swolfs au cœur des pays d’Europe du Nord (entre le Danemark et la Russie) se poursuit. Aux manettes, l’équipe habituelle rempile : les scénaristes AnGe, le dessinateur Stéphane Collignon et la coloriste Natalia Marques. On retrouve Tristan de Habsbourg et ses compagnons d’aventures, le jeune Abel et François, installés dans la forteresse de dame Dojnitsa. Ils vont avoir du fil à retordre dans cet épisode, car une horde venue de l’Est saccage, pille et brûle toutes les villes et les forteresses qu’elle croise. Ils vont devoir faire preuve de courage, de malice et d’ingéniosité pour vaincre cette terrible menace. Evidemment, moult faits épiques confèrent un rythme incroyable à cet épisode. Au dessin, Stéphane Collignon déroule une patte graphique efficace, fluide et dynamique. Son style réaliste colle parfaitement à l’univers jadis mis en place par Swolfs. Ce dernier signe d'ailleurs en collaboration la couverture de l’album, qui donne bien le ton sur ce qu'on trouve à l’intérieur. Les mises en scènes sont efficaces, les combats, escarmouches et batailles bien construites, le rendu de l’action est optimal... Bref, une belle saga se poursuit au cœur du moyen-âge.