L'histoire :
Un nouveau pouvoir vient d’être découvert sur Troy : celui de faire apparaître un troll. Mais comme les vases communicants, l’apparition d’un troll implique nécessairement sa disparition à un autre endroit de la planète... Et forcément, au pif, ça tombe sur Tétram, Waha et deux enfants trolls. Bien malgré eux, ils se retrouvent prisonniers d’un baron avide de conquêtes, qui veut utiliser leur extraordinaire puissance à des fins belliqueuses. Ils sont enchantés (« enchanter » un troll permet de le rendre docile) et les exercices armés peuvent commencer. Mais Waha n’est pas vraiment Troll, donc pas vraiment enchantée, et Tétram fait preuve d’une soumission particulièrement zélée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Arleston s’amuse toujours autant à ridiculiser le genre humain à la merci d’une race supérieure : les trolls. Dotés d’une force monumentale et dénués de toute pitié, les trolls n’hésitent pas à ravager un village pour le 4 heures. Leur invulnérabilité et leur optimisme les préservent du moindre pépin et, par là même, détermine les limites de leurs aventures. Car plus les albums s’enchaînent, plus le souffle épique des débuts s’altère. Trolls de Troy est de moins en moins palpitant. Il manque peut-être à Arleston la capacité à plonger ses héros dans des situations périlleuses que leur robuste nature ne résout pas d’un claquement de doigts. Comme Goscinny avait su brider Obelix. Heureusement, l’humour reste le moteur de la série, une nouvelle fois truffée de pouvoirs magiques incongrus (le pouvoir alternatif de Waha) ou de piteux jeux de mots qui raviront les amateurs de second degré (le direct par Saâth d’élite, le plateau thé-lait...).