L'histoire :
Rysta Fuquatou est un vénérable d'Eckmül qui a en horreur les Trolls du village de Phalompe. Lors d'un rêve, il trouve une idée pour enfin se débarrasser d'eux : trouver des Trolls plus forts ! Il décide donc de créer une épreuve olympique, qu'il nomme les Trollympiades, pour départager les Trolls et dénicher les plus forts de Troy. Il envoie un homme, Shikedanléprêh, transformé en Troll, pour inviter tous les villages trolls à participer. Cet homme traverse tout Troy pour inviter des trolls mouchetés des steppes, des trolls blancs, des trolls des îles, des rayés des montagnes et bien sûr les trolls roux du village de Phalompe. Toutes les tribus acceptent de participer à ces olympiades et se rendent aux monts Locaces. Sur le chemin, ils font certes des ravages avec les montagnards et leurs bétails, mais finissent par arriver à bon port. Les épreuves commencent, orchestré par Shikedanléprêh qui est vite dépassé par les événements. En effet, les trolls s'amusent à créer eux-mêmes des épreuves et les Trollympiades se transforment en un énorme Capharnaüm…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A quelques semaines du début des 24e jeux olympiques (Pékin 2008), les trolls ont eux aussi droit à leurs olympiades. Néanmoins, chez eux les épreuves sont complètement délirantes ! Il est extrêmement plaisant et désopilant de voir nos trolls incontrôlables créer des sports loufoques, qui mettent en outre à mal le règne humain : le lancer du marteau devient le lancer d'humain, le curling devient le cœur-langue où l'homme sert de palet ou encore du slalom à dos d'humain qui sert ici de luge. Rajoutez à cela les jeux de mots habituels, les blagues à tiroirs et de l’action sur-vitaminée et vous obtiendrez une excellente aventure, on ne peut plus distrayante. On pourrait reprocher au scénario de Christophe Arleston sa légèreté… mais il permet à cet opus d'être un véritable divertissement, captivant et réjouissant du début à la fin. Les dessins de Mourier et les couleurs de Guth sont toujours aussi impeccables, en parfaite adéquation avec l'univers du scénariste. En outre et plus que jamais dans cette aventure olympique, on remarque de nombreuses similitudes et pointes d'humours en références au célèbre Astérix. Faut-il s’en plaindre ?